Choisir le bon bateau
L’écart entre le monde de la formation et celui des emplois ressemble à celui qui sépare un quai des bateaux qui viennent s’y accoster : il fluctue constamment. Non seulement les bateaux changent et les marées fluctuent, mais les destinations et les manières d’embarquer à bord se modifient.
La société change à un rythme encore jamais rencontré dans l’histoire et on demande aux institutions de formation de préparer leurs étudiants à un futur indéfini. L’objectif peut paraître inatteignable en apparence, mais les programmes évoluent vers les apprentissages prioritaires comme la capacité de travailler en équipe, d’apprendre rapidement, de programmer et de planifier, et bien d’autres savoirs plus ou moins spécialisés selon les domaines. Beaucoup d’efforts sont investis dans des programmes de formation souples et personnalisés.
La majorité des emplois proposés actuellement n’existaient pas il y a 30 ans. Même des secteurs réputés «traditionnels» comme en agriculture ou en construction sont profondément transformés et ne ressemblent que superficiellement à ce qu’ils étaient auparavant et continuent de se modifier. L’idée d’une formation définitive est abandonnée au profit d’une formation continue, alimentée et mise à jour selon les évolutions.
Dans ce contexte, il demeure difficile d’aligner la formation avec les ambitions personnelles, les besoins sociaux et la prospérité globale. La réalité environnementale impose de nouveaux défis et seul un choix politique permettra d’orienter véritablement les priorités de formation, par exemple vers l’environnement et la justice sociale, ou encore vers la maximisation des profits et l’accaparement des privilèges. Il ne s’agit pas tant d’assurer la continuité d’un système autant que son évolution avant que ses caractéristiques obsolètes nous mènent à la catastrophe.
On s'oriente
Pour aider à y voir un peu plus clair, les institutions associés à la prospérité économique comme les sociétés financières, entretiennent des départements entiers dédiés à la prospective et tentent d’identifier les tendances autant économiques que sociales. Par exemple, elles identifient clairement les besoins de formation dans les secteurs clés et les tendances économiques les plus prometteuses.
À ce titre, le Crédit agricole propose la plateforme de l'orientation Youzful, autant scolaire que professionnelle. On y découvre plus de 200 métiers avec des fiches complètes et, une fois certains choix établis, on y présente les moyens d’y accéder (formations, financements, préparation) et les offres d’emploi.
On y propose plusieurs références vidéo produites par des partenaires reconnus : de la production de CV à la préparation d’entrevue d’embauche, de témoignages autour de métiers ou de la part d’entrepreneurs qui ont réussi à lancer leur entreprise, aux possibilités du socio-financement (crowdfunding) et même aux études ou à l’emploi à l’étranger. Il n’y a pas beaucoup de domaines ou de possibilités qui sont laissées de coté. Et comme tout ça continue d’évoluer, des nouvelles ressources sont ajoutées régulièrement et on peut évidemment en être informé selon son profil.
Mieux encore, inscrit, on peut être tenu au courant des nouvelles offres publiées, des événements dans sa région et même d’être contacté directement par d’autres membres de la communauté.
On s’en occupe
N’allez pas croire que ce soit totalement désintéressé. Pour une institution financière, un travailleur compétent à l’emploi est un client autrement plus intéressant qu’un désoeuvré peu qualifié. Un étudiant en formation aura éventuellement besoin d’un financement et un jeune travailleur d’un prêt pour sa première voiture ou pour l’équipement de son entreprise en démarrage. Mais au delà de ces considérations, une société prospère paraît éminemment plus désirable qu’une autre troublée par des conflits stériles.
Ce dont on prend responsabilité a plus de chances d’aller dans la direction souhaitée que si on s’en lave les mains en se disant que d’autres s’en occuperont. Crédit agricole a décidé de produire un site utile, usefull en anglais; un petit effort de plus aurait pu aboutir à un nom porteur d'un autre avenir.
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