Émotions, contexte et I.A. : facile de se tromper

L’usage des systèmes de reconnaissance des émotions devrait être limité et encadré

Alexandra Prégent, étudiante à la maîtrise en philosophie à l’Université Laval, démontre les possibilités et les limites des SRE - Systèmes de reconnaissance des émotions.

Quand on parle d’un système de reconnaissance des émotions (SRE), on parle de systèmes qui ont pour objectif de détecter, reconnaître ou identifier l’expression d’une émotion sur une personne. Cette reconnaissance consiste en général à l’analyse des traits du visage basé sur six grandes familles d’émotion qui encapsulent l’essentiel de la vie émotive chez l’humain: la joie, la tristesse, la peur, la colère, le dégoût, la surprise.
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ces technologies ne sont pas sans faille, car elles ne sont pas aptes à prendre en compte le contexte dans lequel l'émotion est exprimée. «Et pourtant! Le contexte est une partie intégrale de notre reconnaissance des émotions, en tant qu'humains. Nous reconnaissons un visage expressif, dans une situation particulière et dans un rapport social donné», «Un sourire peut cacher la colère, la frustration tout en étant reconnu comme de la joie par un SRE.»

En plus de leurs biais techniques et systémiques, résultant dans des discriminations qui peuvent entraîner des effets énormes sur les individus et les groupes. De ce fait, de nombreuses implications éthiques sont soulevées, d'où la nécessité d'encadrer leurs usages très spécifiquement.

Pour l'article complet :

Émotions fausses - Patrick Poirier - Institut Intelligence et données (IID)

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