Les réseaux sociaux ont ouvert de nombreuses possibilités depuis
leur apparition et leur démocratisation. Les marques y ont vu
l’opportunité d'établir des liens avec leurs fans, abonnés ou
»followers», les personnes ont pu rester en contact avec des proches ou
renouer avec d'anciens partenaires mais perdus de vue, etc.
Progressivement les
réseaux se sont transformés en outils publicitaires et en tremplins pour
diverses entreprises. Si la force de l’exemple ou de la réussite est utile,
on peut se poser la question de la pression que cela crée chez certains.
« La
marque personnelle est un concept de développement personnel qui
consiste à se considérer comme une marque qui doit être construite et
protégée dans le but de se différencier. Développer une marque
personnelle consiste à identifier et à communiquer les caractéristiques
qui nous distinguent, qui nous rendent pertinents, différents et
visibles dans un environnement homogène, concurrentiel et changeant. »
Sans
aller jusqu’à la marque personnelle, il est difficile de nier
qu’entretenir de façon un peu réfléchie sa présence en ligne est utile,
voir indispensable, au moins pour certains métiers ou professions. Néanmoins, lorsque l'on passe à l'étape suivante de vouloir générer des revenus grâce à sa marque personnelle, cela peut devenir une réussite ou quelque chose de plus compliqué !
La démarche pour réussir
Des entreprises à succès ont pu être créées et développées par
des personnes qui se sont fait connaître uniquement grâce aux réseaux
sociaux. Par exemple, Yann Leonardi dissèque dans cette vidéo l'histoire autour de la création de la marque de déodorant « Respire »
Le regard critique est intéressant, cela n'enlève rien aux faits que la réussite a été au rendez-vous !
Le « nouveau » business des influenceurs
C’est
principalement grâce à Instagram que le business des influenceurs s’est principalement développé.
On peut définir un influenceur comme étant toute personne disposant d'un compte de médias sociaux et ayant la capacité d'inciter ses abonnés, fans ou adeptes à adopter un comportement. Ce terme désigne à présent des personnes qui participent aux efforts de marketing et de publicité d'une ou plusieurs organisations. Si le phénomène est ancien à l'image des des parrainages, des témoignages et des placements de produits qui existent depuis longtemps, sa massification est récente.
On parle de mega, micro et même
nano-influenceurs. Aujourd’hui, il semble qu’il suffise d’avoir une
« communauté », quelle que soit sa taille, pour pouvoir la monétiser. De plus en plus de personnes rêvent de voyage et d'ailleurs tout en gagnant confortablement leur vie en étant rétribuées en publiant des images dans des décors idylliques.
Pourtant l'envers du métier d'influenceur, c'est beaucoup de travail et de préparation. Elena Traber, une Youtubeuse aux 597.000 abonnés a déclaré dans un entretien :
"On pense à tort que ce type de carrière est facile à entreprendre et à mener à bien. Il m'a fallu cinq ans pour construire ma plateforme et aujourd'hui, je travaille à temps plein aux côtés de mon équipe de gestion et de mon assistant pour gérer mes plateformes. Créer des vidéos pour une marque signifie souvent que vous devez porter toutes les casquettes d'une société de production. Vous êtes à la fois le directeur créatif, le producteur, le rédacteur, le talent, le styliste et le responsable du marketing". Source
La pression que l’on s’impose
La
plupart des personnes vont sur les réseaux pour passer du temps et se
détendre. Elle viennent chercher leur dose quotidienne de dopamine. D’autres,
inspirées par de belles histoires utilisent les réseaux sociaux avec
l’espoir d’y développer un moyen de générer des revenus.
On peut alors devenir prisonnier des réseaux sociaux et on observe les phénomènes suivants :
S’obliger à poster
Guetter les réactions, commentaires, partages, nombres de vues, d’abonnées, etc
En devenir malade et anxieux quand les résultats espérés ne sont pas là, etc.
Cela devient vite un cercle vicieux qui a des répercussions sur la santé mentale.
Des
personnes qui se tournent en ridicule obtiennent de la visibilité grâce
aux situations absurdes dans lesquelles elles se mettent. Cela rappelle
les pires moments de la téléréalité où des répliques immortalisées
assurent notoriété à leur auteur.
Beaucoup ont dû entendre l’une
ou l’autre plaisanterie incluant la phrase : « La question, elle est
vite répondue » Jipé Fanguin
Si vous ne l’avez pas encore vue voici la vidéo à l’origine
Au niveau de la marque personnelle, on peut dire que l'image pourrait être meilleure :
La pression que l'on subit
Mais l'histoire ne s'arrête pas là. Les personnes qui ont développé une communauté sont sans cesse soumises à la pression de celle-ci. Elles deviennent épiées et chaque geste ou parole de leur part peuvent être commentés de façon parfois violente.
Le rêve est parfois proche du cauchemar. Pour s'épanouir, mieux vaut éviter d'idéaliser certains métiers et de ne les voir que sous le prisme du rêve. C'est en comprenant ce que cela implique que l'on peut décider de ce que l'on ne sera pas. C'est un premier pas avant de décider ce que l'on veut devenir.
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