Bruno Sportisse, PDG d'Inria, a partagé au Conseil national du numérique ses idées et les actions d'Inria pour reprendre la main sur notre destin numérique. Si les principes sont bien énoncés, les moyens pratiques pour y arriver sont développés à l'échelle appropriée : toute la France.
« Pour être maîtres de nos destins numériques, nous devons sortir de la servitude volontaire, c'est-à-dire avoir le choix de nos solutions techniques et comprendre leur impact.»
«L’urgence de la diffusion de la culture scientifique et technologique dans le numérique nous renvoie à la nécessité de renforcer l’interaction entre science, technologie et société.»
«Sensibiliser la société et chaque individu sur l'importance du numérique comme fait social est un impératif.»
Du côté d’Inria, ils essaient de mener différentes actions en ce sens, qui vont au-delà de l'activité stricte de recherche : c’est la clé de la responsabilité d’Institut national du numérique, en appui des politiques publiques.
«Dans le monde éducatif, nous sommes passés d’une intervention visant à parler d’informatique comme discipline à une approche plus portée sur les enjeux du numérique. C’est donc la raison pour laquelle nous avons lancé il y a 1 an et demi, à travers un accord avec le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse, l’action «1 scientifique 1 classe : Chiche !»
L’objectif est de faire venir un scientifique dans toutes les classes de seconde, non pas pour donner un cours d’informatique mais pour parler des enjeux du numérique, en appui des enseignants. Et aussi pour donner envie aux jeunes de faire des sciences et des technologies, pas par corporatisme et assurer nos viviers de recrutement dans la durée, ce n’est pas le sujet, mais parce que je ne vois pas comment nous répondrons aux enjeux dont on parle sans cette envie.»
On passe ainsi de la fonction de spectateur à celle d’acteur en menant des
projets concrets car l’impact d’un retour d’expériences est sans commune
mesure avec la dénonciation d’une situation effective à travers une
tribune. Un institut comme Inria, aux côtés d’autres acteurs, en
partenariat, doit devenir partie prenante sur des objets de la vie
réelle.
Pour l'entrevue complète : 3 questions à Bruno Sportisse, Président-Directeur général d’Inria
Pour participer à l'initiative : 1 scientifique 1 classe : Chiche !
https://chiche-snt.fr/1-scientifique/
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