«En permettant de libérer un gigantesque écosystème IoT (Internet des objets) dans lequel les réseaux peuvent desservir des milliards d'appareils connectés, avec les bons compromis entre vitesse, latence et coût, la 5G promet en effet de bouleverser bon nombre de domaines, à commencer par ceux de la santé, de la mobilité, de la ville intelligente ou encore des usines du futur.»
Pour comprendre ce que l'on entend par «libérer un gigantesque écosystème» et donner une échelle de comparaison, la 4G peut prendre en charge environ 4 000 appareils par kilomètre carré et fournit un débit théorique de 300 Mbits/sec., la 5G permet d'en supporter 1 million par kilomètre carré à un débit de 20 Gbits/sec. On change d'échelle.
On peut ainsi concevoir à quel point les villes, les maisons, le travail et nos rapports en général seront connectés.
Les défis principaux concernent
- La prise en charge de la grande diversité technologique des solutions IoT ;
- Le crowdsensing mobile, qui exploite les capteurs intégrés aux appareils mobiles ;
- Des algorithmes d’ordonnancement dynamique, pour les applications de traitement et d'analyse de flux de données IoT sur des réseaux de ressources de type mobile-edge-cloud.
Autrement dit, la gestion d'une panoplie d'appareils de tous genres et de leurs interactions, avec les problèmes de connectivité, de sécurité, d'archivage, d'entretien, de stabilité, etc. Imaginez des voitures autonomes et des drones, des pacemaker et des moniteurs de glycémie, des robots de production et de service, des millions de téléphones, de caméras, de portails de sécurité, de terminaux de paiement, de traqueurs, de capteurs, etc.
Si la 4G permet de couvrir la distance, la 5G permet la densité mais avec une condition : un grand nombre d'antennes miniatures directionnelles afin de réduire les interférences.
Et le plus fou est qu'on planche déjà sur la 6G, avec des débits 100 fois supérieurs à la 5G, appuyée par l'intelligence artificielle.
Pour l'article complet : 5G : Pour qui ? Pour quoi ? Et pour quand ?
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