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Publié le 13 avril 2021 Mis à jour le 13 avril 2021

Le commerce des animaux et végétaux a naturellement tendance à favoriser les espèces invasives

L’idée est de privilégier une liste blanche et non une liste noire

Espèces invasives

La vente et l’achat d’animaux de compagnie favorisent la dispersion à travers le monde d’espèces déjà invasives ou qui risquent de le devenir.

Mammifères, oiseaux, amphibiens ou encore poissons, des dizaines de millions d’animaux de compagnie «exotiques» sont commercialisés chaque année.

Une recherche réalisée par Cleo Bertelsmeier et Jérôme Gippet, respectivement professeure assistante et postdoctorant au Département d’écologie et évolution (DEE) de la Faculté de biologie et de médecine de l’UNIL, décrit précisément l’impact du commerce d’animaux de compagnie dans les processus d’invasions biologiques.

Les biologistes se sont d’abord focalisés sur les cinq familles de vertébrés: les mammifères, les oiseaux, les reptiles, les amphibiens et les poissons. En combinant divers jeux de données, ils ont déterminé que, parmi les 7522 espèces proposées à la vente dans le monde, 12,6% constituent une menace.  En moyenne, ces espèces invasives s’avèrent 7,4 fois plus fréquentes dans le groupe des animaux commercialisés !

Les fourmis invasives présentent de nombreux traits communs. Elles bénéficient par exemple d’une large répartition spatiale et se révèlent peu exigeantes en termes d’habitat. Or ces deux caractéristiques constituent précisément des attraits commerciaux: en raison de la présence étendue de ces insectes, les vendeurs peuvent facilement se les procurer. Et puisque ces espèces survivent dans des environnements variés, elles sont faciles à entretenir pour les propriétaires.

En clair, ce qui fait le caractère invasif d’une fourmi fait aussi son succès sur le marché.

Les travaux  des chercheurs montrent que, même sans le vouloir, le marché a naturellement tendance à favoriser les espèces invasives. Peut-être faudrait-il interdire par défaut l’import/export d’animaux de compagnie et n’autoriser que ceux qui ne présentent aucun risque. L’idée étant de privilégier une liste blanche et non une liste noire.

Pour l'article complet :

Commerce d’espèces exotiques: le serpent se mord la queue
https://news.unil.ch/display/1614257157499

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