Technologies

Publié le 21 janvier 2021 Mis à jour le 21 janvier 2021

Resoomer : intelligent résumeur de texte

Obtenir l’essence d’un texte rapidement

Resoomer

Vous venez peut-être de lire un article formidable; il fait plusieurs pages et vous aimeriez le résumer pour l’ajouter à vos recommandations de lecture pour vos étudiants…. Mais ceci prend du temps. Il y a de bonnes chances pour que finalement vous vous contentiez du titre et d’une phrase… et vos étudiants aussi.  Mais vous pourriez réaliser votre intention initiale avec Resoomer, un outil qui permet de ramener l’essentiel d’un texte d’idées à un résumé de 500 mots.  Comme vous le verrez dans les exemples ci-dessous, la qualité est au rendez-vous.

Les utilisations dans un contexte éducatif sont nombreuses.

Par exemple :

  • Un étudiant peut résumer des dizaines de documents numériques en un sommaire de révision; il facilite le développement de synthèses.
  • Un étudiant peur résumer des pages Wikipédia comme base pour produire un travail, sans rien oublier.
  • Un étudiant peut produire une synthèse «abstract» d’un travail long pour l’indexation et la diffusion.

  • Un professeur peut enrichir ses cours avec diverses références condensées sans que cela ne lui prenne des heures de rédaction.
  • Un professeur peut monter son plan de cours synthèse à partir de ses textes de référence.
  • Un formateur multimédia peut produire les résumés des chapitres de son cours et en faciliter la navigation.

  • Un bibliothécaire, documentaliste ou agent d’information peut produire des résumés de thèses, de livres ou de travaux rapidement et en volume.
  • Une classe peut produire une revue de presse de qualité à tous les jours.

Et sans doute pour d’autres situations.

À l’essai

Sur le site, on indique que Resoomer est approprié uniquement pour des

«textes argumentatifs, articles, textes scientifiques, textes d'histoire ou encore commentaires d'oeuvres bien structurés.  Il repère et reprend les idées et les faits importants des documents. »

Essayons avec un article de journal, une page Wikipédia et un extrait de roman.


Article de journal

Original - La crise, grand accélérateur du digital learning (Fffod) -

Résumé, Texte réduit à 30% ( 222 mots au lieu de 737 ), optimisé sur «distance» :

Pour le Fffod, tout l’enjeu est désormais de maintenir la dynamique, dans le respect des « canons de la formation à distance », qui supposent a minima « la construction d’un parcours en autoformation, accompagnée d’activités pédagogiques variées qui alterne des temps synchrones et asynchrones. » Directeur de France Université Numérique et membre du groupe de travail du Fffod, Gilles Bensaïd concède que « l’offre a été globalement digitalisée dans l’urgence avec un succès variable et souvent sans scénarisation spécifique».

Dans ses préconisations, le Fffod recommande de mettre à disposition un accompagnement technique, financier et stratégique, de formaliser un guide d’achat de la formation à distance et d’activer le potentiel du financement des formations à distance dans le cadre du forfait parcours.

Pour 88 % des stagiaires, essentiellement des demandeurs d’emploi engagés dans des actions de formation financées par la Région Ile-de-France, il s’agissait d’une première expérience de formation à distance.

La question de la fracture numérique est également évoquée, avec de « grosses difficultés à suivre les formations à distance » pour 22 % d’entre-eux.

Loïc Tournedouet insiste en conclusion : « il n’y a plus de débat sur l’intérêt de la distance », mais une conscience accrue des difficultés et des articulations à travailler.


Page Wikipédia

Original - Histoire d’internet - Wikipédia

Résumé, proportion réglée à 20% ( 1054 mots ou lieu de 4794 )

L'histoire d'Internet remonte au développement des premiers réseaux de télécommunication. L'idée d’un réseau informatique, permettant aux utilisateurs de différents ordinateurs de communiquer, se développa par de nombreuses étapes successives.

L'absence de connexions inter-réseaux

Avant la propagation des connexions inter-réseaux qui amena l'Internet actuel, la plupart des réseaux de communication étaient limités à des communications entre les postes d'un même réseau.

Trois terminaux et une agence du département de la Défense des États-Unis

Un pionnier important dans l'histoire du réseau mondial, J.C.R. Licklider, mit en avant l'idée, dans sa publication de janvier 1960, Man-Computer Symbiosis : « un réseau de tels , connectés les uns aux autres par des lignes de télécommunications large bande » qui fournissait « les fonctions de bibliothèques actuelles couplées avec les avancées faites dans le stockage et la récupération d'informations et fonctions symbiotiques.» — J.C.R.

Répartition et commutation de paquets de données

Au cœur du problème de connexion inter-réseau résidait la question de connecter plusieurs réseaux physiquement séparés pour ne former qu'un seul réseau logique. Au cours des années 1960, plusieurs groupes ont travaillé sur l'élaboration de la commutation de paquets .

Le réseau ARPANET

Promu à la tête du bureau de traitement de l'information à l'ARPA, Matt Racoon souhaitait concrétiser les idées de J.C.R. Licklider sur les systèmes de réseaux interconnectés et en créa un avec Lawrence Roberts, du « Lincoln Laboratory » du MIT, qui en 1966 était devenu directeur de programme à l'ARPA, à la tête de l'Information Processing Techniques Office .

Le réseau Cyclades

En 1971, Louis Pouzin est chargé de bâtir en France le premier réseau à commutation de paquets reposant entièrement sur le datagramme, innovation essentielle du concept du réseau Internet : le projet Cyclades. Ses travaux ont été largement utilisés par Vinton Cerf pour la mise au point de l'Internet et du protocole TCP/IP. Mais trois ans après son lancement, le projet Cyclades se heurte au monopole des PTT françaises, à ses fournisseurs et à l'État français, qui jugent plus fiable et plus intéressant financièrement la Commutation de circuits.
Les réseaux à ordonnance de paquets, qui reposent sur une technologie plus conservatrice de commutation de circuits, ont été développés par l'Union internationale des télécommunications19, pour les grands opérateurs de télécoms, alors tous publics en Europe, et en utilisant les formes de réseau X.25.

Du réseau de l'ARPA à celui de la National Science Foundation

Après que l'ARPANET eut été en service pendant plusieurs années, l'agence chercha une autre entité pour prendre en charge le réseau car cela dépassait ses attributions initiales : ARPA était censé financer la recherche et le développement et non entretenir un réseau de télécommunication.

Transition en vue d'un Internet

C'est à l'époque où le réseau de l'ARPA commença à fusionner avec celui de la National Science Foundation que le terme « Internet » apparut24, « un internet » signifiant alors un réseau utilisant le protocole TCP/IP.

L’Internet européen et le lien à travers le Pacifique

En 1984, l'Europe commença sa conversion vers une utilisation plus étendue du protocole TCP/IP, et le réseau du Conseil européen pour la recherche nucléaire ne fit pas exception. Cependant il resta isolé du reste d’Internet jusqu'en 1989.
En 1988, Daniel Karrenberg du Centrum voor Wiskunde en Informatica d'Amsterdam rendit visite à Ben Segal, coordinateur TCP/IP au CERN, il cherchait des conseils concernant la transition du réseau UUCP Usenet européen vers le TCP/IP.

Fracture numérique

Articles détaillés : Fracture numérique et Censure d'Internet en République populaire de Chine.
Alors que les pays développés accédaient à Internet avec leurs infrastructures technologiques, les pays en développement commencèrent à souffrir d'une fracture numérique les privant d’Internet.

Ouverture du réseau au commerce

L'intérêt pour l'utilisation commerciale d’Internet devint un sujet de débats houleux. Même si l'utilisation commerciale restait interdite, sa définition exacte pouvait être obscure et subjective.

C'est à la fin des années 1980, que les premières entreprises fournisseurs d'accès furent fondées. Des entreprises comme PSINet, UUNET, Netcom , et Portal Software virent le jour afin d'offrir assistance aux réseaux de recherche régionaux et de fournir au particulier des accès au réseau, courriels et nouvelles Usenet.


Roman

Original - Walden ou La Vie dans les bois - Pages  20 et 21

Résumé : Texte réduit à 35% ( 239 mots au lieu de 666 ) :

J’ai arrosé la rouge gaylussacie, le ragouminier et le micocoulier, le pin rouge et le frêne noir, le raisin blanc et la violette jaune, qui, autrement, auraient dépéri au temps de la sécheresse. Il y a peu de temps, un Indien nomade s’en alla proposer des paniers chez un homme de loi bien connu dans mon voisinage. « Voulez-vous acheter des paniers ? » demanda-t-il. Croyant que lorsqu’il aurait fait les paniers il aurait fait son devoir, et qu’alors ce serait celui de l’homme blanc de les acheter.

Il n’avait pas découvert la nécessité pour lui de faire en sorte qu’il valût la peine pour l’autre de les acheter, ou tout au moins de l’amener à penser qu’il en fût ainsi, ou bien de fabriquer quelque chose autre que l’homme blanc crût bon d’acheter. Moi aussi j’avais tressé une espèce de paniers d’un travail délicat, mais je n’avais pas fait en sorte qu’il valût pour quiconque la peine de les acheter. Toutefois n’en pensai-je pas moins, dans mon cas, qu’il valait la peine pour moi de les tresser, et au lieu d’examiner la question de faire en sorte que les hommes crussent bon d’acheter mes paniers, j’examinai de préférence celle d’éviter la nécessité de les vendre.


Globalement, le résultat est impressionnant et pertinent, sauf pour le roman. Sans surprise, dans ce dernier cas, le paragraphe le plus intéressant a bien été retenu, mais sans rapport avec la paragraphe précédent.  Comme il est spécifié, le service fonctionne pour des textes argumentatifs.

En pratique

Pour utiliser Resoomer, il suffit  de copier / coller le texte sur la page du site ou en utilisant l’extension Chrome, Firefox ou Opera, directement sur votre navigateur.

Une fois le texte collé, quatre options sont offertes :

  • Automatique - résumé selon une proportion relative à la longueur du texte.
  • Manuel - vous choisissez le taux de raccourcissement désiré, de 10 à 90 %.
  • Optimisé - à partir des mots-clés les plus appropriés selon votre intérêt. Il s’agit du mode le plus intéressant et le plus performant
  • Analyse - surligne les passages les plus importants, sans résumer.

Il est aussi possible de faire traduire le résumé ou le télécharger en .pdf ou .doc.


Le service est gratuit.
Un service premium est offert pour de long textes jusqu’à 200 000 caractères, soit des documents de 100 pages !
 
Resoomer

En savoir plus sur cette technologie

Le fil RSS de Thot Cursus - Besoin d'un lecteur RSS ? Feedly, NewsBlur


Les tweets de @Thot


Accédez à des services exclusifs gratuitement

Inscrivez-vous et recevez nos infolettres en pédagogie et technologies éducatives

Vous pourrez aussi indexer vos ressources préférées et retrouver votre historique de consultation

M’abonner à l'infolettre

Superprof : la plateforme pour trouver les meilleurs professeurs particuliers en France (mais aussi en Belgique et en Suisse)


 

Ajouter à mes listes de lecture


Créer une liste de lecture

Recevez nos nouvelles par courriel

Chaque jour, restez informé sur l’apprentissage numérique sous toutes ses formes. Des idées et des ressources intéressantes. Profitez-en, c’est gratuit !