Quand la nouvelle archéologie confronte l’Ancien Testament

Presque rien de ce qu’affirme l’Ancien Testament ne semble s’être réellement passé ou avoir eu lieu.

Selon l’exégète Hervé Tremblay, professeur d’Ancien Testament au Collège universitaire dominicain d’Ottawa,

«...si les données archéologiques sont solides, bien qu’il reste un espace à l’interprétation, ce sont les répercussions sur la Bible et les croyants qui la lisent qui sont au cœur du débat actuel. Sur ce point, le défi reste entier et le chantier est ouvert pour repenser la nature même de la Bible et sa relation avec l’histoire.»

Dans un séminaire en ligne, «Les origines d’Israël à la lumière de la Bible et de la nouvelle archéologie» organisé par la Chaire de leadership en enseignement Marcelle-Mallet en exégèse biblique de l’Université Laval, il présente les différentes découvertes qui ont mené aux conclusions que presque rien de ce qu’affirme l’Ancien Testament ne semble s’être réellement passé ou avoir eu lieu. Ceci est le cas pour toutes les périodes principales de l’histoire d’Israël, mais tout spécialement de l’origine du peuple d’Israël.

Il présente les différentes hypothèses qui ont pu mener à la création d'une nation si originale qu'est devenue Israël; du point de vue biblique, le modèle de la conquête est littéral, simpliste et manque de crédibilité, l'infiltration pacifique est un autre modèle ancien qui semble dépassé et celui de la révolte paysanne reste à être vérifié..

Pour l'article complet : «Quand la nouvelle archéologie confronte l’Ancien Testament»

Pour la conférence :