Nombreux sont ceux qui partagent le sentiment que l’on atteint
certaines limites tant en matière de consommation de ressources que de
pollution. Un questionnement interne à chacun se développe de plus en
plus. Voyons comment faire sa part du Colibri !
Qu’est-ce que la part du colibri ?
Pierre Rabhi, l’auteur du livre « La part du colibri », a
choisi ce titre pour son ouvrage en référence à la légende amérindienne qui
illustre bien que chacun peut et doit agir à son échelle.
Dans la foulée, une association a vu le jour. Elle s’appelle Colibris. Leur vision rejoint celle de Pierre Rabhi :
À
Colibris, nous sommes convaincus que le changement de société passe par
le changement de chacun et chacune d'entre nous. Colibris, c’est une
communauté de milliers d’hommes et de femmes qui agissent collectivement
pour des territoires plus écologiques et solidaires. Grâce à vous, nous pouvons faire émerger une autre société. [1]
Prendre
part à sa destinée, même si l’effort partait négligeable, rend chacun
acteur du changement. Se reposer sur des décisions des décideurs
politiques pour espérer un changement est souvent une solution de
facilité pour se dédouaner de tout effort.
Se mettre dans le bon état d’esprit
Comme
pour tous les changements ou bonnes résolutions, il est difficile de
casser ses (mauvaises) habitudes. Pour qu’un engagement soit réussi, il
faut mettre tous les facteurs favorables au changement de son côté.
Savoir pourquoi
Pour
être motivé à entamer une démarche citoyenne allant dans ce sens, il
faut comprendre le sens de ce que l’on entreprend. Les parents de jeunes
enfants ou les membres du personnel pédagogique des établissements
scolaires ont souvent pour volonté de laisser une terre habitable aux
générations futures. Chacun peut trouver des motivations propres tant les raisons sont nombreuses pour faire des efforts.
S’informer
S’informer, se
former, se documenter est essentiel à la démarche. Comme le sentiment
« vert » a le vent en poupe, de nombreuses entreprises utilisent cet
argument pour augmenter leurs ventes en faisant passer leur produits
comme étant respectueux de l’environnement.
Pour séparer le bon grain de l’ivraie et déceler le greenwashing, il faut avoir une connaissance de l’impact de ses choix.
Impliquer ses proches
Rester
motivé seul ou seule n’est pas toujours facile. Quand on fait les
choses en équipe, chacun sait que lorsque l’on a un coup de mou, on peut
compter sur les autres membres de l’équipe pour se remotiver.
Dans une démarche visant à réduire son impact sur la planète
chez soi mais que les autres membres de sa famille s’en moquent,
vous allez rapidement vous décourager. A contrario, si vous partagez
avec votre famille, vos amis ou vos voisins des succès que vous avez
remporté ou si ce sont eux qui partagent leurs succès, cela permet de
garder tout le monde motivé grâce à l’émulation de groupe.
Se fixer des objectifs atteignables
Ne
pas mettre la barre trop haut est une règle générale lorsque l’on veut
se laisser une chance d’atteindre un objectif. Et quand on a un objectif
ambitieux, mieux vaut scinder cet objectif en objectifs intermédiaires
plus petits mais que vous pourrez atteindre sans risquer le
découragement.
Célébrer ses victoires
Vous avez
réussi à diminuer le volume de vos déchets ménagers ?
Votre facture
d’énergie a été réduite d’un pourcentage considérable ?
Vous faites
moins de kilomètres avec votre voiture ?
Célébrer les objectifs
intermédiaires que vous avez atteints. Bien sûr le moyen de
célébrer ces victoires partielles est congruent avec la démarche
globale.
Les leviers d’action face à la situation
Chaque
acte de consommation requiert des ressources. Les leviers d’action se
trouvent donc dans une multitude de comportements habituels que nous
avons acquis au cours de notre vie.
Le logement
Le type
d’habitat et la façon dont on l’occupe ont un impact considérable. Un
courant qui prend de l’ampleur est celui des maisons autonomes ou
habitat en lieu isolé. Cela implique de ne pas avoir de raccordement ni à
l’eau de ville, ni à une source d’énergie.
Selon la région où
l’on vit, on peut très bien se passer de l’eau courante y compris pour
sa consommation alimentaire. Le site référence pour se documenter sur ce
sujet est eautarcie.org [2].
Vous découvrirez que l’on peut agir
en trouvant une source d’alimentation simple, l’eau de pluie mais aussi
en réduisant sa consommation avec, par exemple, des toilettes sèches.
Pour l’électricité, être autonome en électricité est plus compliqué surtout si vous vivez dans un région plus au nord.
Tout
comme pour l’eau, il faut jouer sur les deux leviers, la réduction de
la consommation et la production de son électricité. Des portails
existent sur l’énergie [3] et vous donnent des informations sur
l’isolation, de plus en plus réalisée avec des matériaux naturels comme
la laine de chanvre ou la laine de bois. Au-delà de l’isolation, il y a
aussi vos habitudes de consommation et le choix de vos appareils.
En
ce qui concerne la production, cela va dépendre de la région ou vous
habitez. Des systèmes mixtes, panneaux photovoltaïques et mini éolienne
permettent à certains d’assurer leur besoin en suffisance. Ce site vous
permet de voir quelle production électrique vous pouvez espérer à partir
de panneaux selon leur nombre et votre géolocalisation.[4]
Enfin,
pour le chauffage, envisager la géothermie ou la biomasse sont des
solutions. De nombreuses sources permettent de construire son poêle de
masse , poêle dragon ou encore le terme anglophone rocketstove.
Nous
avions aussi parlé des personnes qui vivent dans des roulottes ou des
yourtes [5]. Ce sont d’autres formes d’habitat qui peuvent être
cohérentes avec une volonté de réduire son impact.
Les déplacements
La
mobilité douce revient en force et de plus en plus de personnes optent
pour le vélo. Les vélos à assistance électrique connaissent un beau
succès.
Chacun se représente facilement en train de mettre du
carburant dans le réservoir d’une voiture. C’est donc une
consommation de ressources mieux visualisée. La crise
sanitaire a engendré de nouveaux modes de travail et de déplacement.
Avoir la possibilité de télétravailler permet aussi de réduire ses
déplacements.
Le textile
C’est moins connu mais le textile
est une industrie gourmande en ressources. Pour réduire sa
consommation, on peut réutiliser des choses qui ont déjà fait l’objet
d’un premier usage.
De nombreuses personnes pensent aux friperies
pour trouver des vêtements. C’est doublement utile, pour le portefeuille
et pour une moindre utilisation des ressources. L’application Vinted
[6] connait un succès incroyable.
Les produits ménagers et cosmétiques
Une
autre tendance est de faire ce type de produits soi-même. Les bénéfices
sont multiples. Tout d’abord, on réduit les plastiques à usage unique
qui encombrent nos océans. Ensuite, on utilise des produits sans
produits chimiques dont l’action peut être encore méconnue sur la santé.
Enfin, financièrement on réalise de belles économies.
Alimentation
Le dernier grand levier sur lequel vous pouvez agir est ce que l’on mange. Les solutions sont :
de produire soi-même si on le peut avec un potager individuel ou même collectif.
de faire partie d’un groupement d’achat local qui permet de créer du lien social et de faire vivre des maraîchers locaux.
d’acheter chez les producteurs locaux, idéalement en vrac en apportant vos contenants.
accepter d'acheter des produits «imparfaits» et réduire le gaspillage alimentaire.
Commencer quelque part
Parmi
les axes possibles pour déduire son empreinte environnementale, chacun peut trouver des
pistes personnelles. Sans être trop ambitieux, l’essentiel est de
débuter dans la démarche et d’atteindre ses premiers objectifs.
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