La covid-19 a bouleversé l’année scolaire 2019-2020. Ainsi, les élèves du primaire et du secondaire ont eu droit à des dispositifs à la maison et à distance. Toutefois, malgré ces initiatives, le personnel enseignant a envisagé durant l’été que possiblement certains enfants aient pris du retard sur le cursus.
Au Québec, la réaction gouvernementale a été d’injecter 20 millions de dollars dans le système scolaire afin que 350 professionnels mettent en place des mesures de soutien auprès des apprenants.
Une offre considérée comme timide par les syndicats enseignants et l’opposition politique. Néanmoins, les acteurs concernés l’ont saluée. Ils ont en effet souligné que cela répondait en partie à leurs craintes pour s’occuper des « retardataires ».
Par contre, pour une professeure du Département d’éducation et formation spécialisée, la solution aurait peut-être passé par l’invitation pour des enseignants et des orthopédagogues de faire des heures supplémentaires payées. La raison? Ceux-ci connaissent mieux les élèves de leur milieu que des professionnels parachutés.
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Rattrapage au primaire, par Pierre-Etienne Caza
Illustration : Patrice Audet de Pixabay
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