Faire du profit. Voilà ce qui a motivé et motive toujours les entreprises privées et ce depuis des lustres. En effet, certaines sont devenues gargantuesques parce qu’elles ont fait des bénéfices mirobolants. D’autres ont fini par disparaître, les dépenses étant devenues plus élevées que les revenus. D’ailleurs, ce modèle est encore enseigné dans les facultés d’administration. Sauf qu’il commence à être remis en question.
Déjà, la crise environnementale occasionnée par cette course aux dividendes progresse et inquiète les gestionnaires. Il semble aussi que naisse une impression d’essoufflement d’un système économique basée sur l’idée de la croissance infinie. Or comme nous le rappelions nous-mêmes, nous approchons des limites et cela crée une angoisse autant chez les travailleurs que les entrepreneurs. Conséquemment, nous commençons à voir fleurir des entreprises qui se disent progressistes.
Un but social plutôt que lucratif
En effet, particulièrement avec la question environnementale, des entreprises commencent à prendre un virage basé sur une philosophie de sauvegarde de notre environnement. Des groupes de labels sont nés afin que soient reconnues ces compagnies qui essaient de faire différemment. Or, il ne s’agit pas de « greenwashing » où celles-ci mettent des mentions écologiques sans réellement se comporter en conséquence, continuant, par exemple, d’utiliser des ressources fossiles. Les certifications comme B Corp exigent une réelle pensée et des actions progressistes. Ainsi, le Guardian (qui a d’ailleurs été certifié B Corp) cite entre autres une banque américaine qui se spécialise dans le financement d’entreprises locales ou une chaîne de restaurants argentine qui ne produit aucun déchet.
Les sociétés adoptant ce virage de la « purpose economy » doivent se demander quelle sera sa raison d’être. Celle-ci permettra de mieux réfléchir en termes de performance globale. En effet, le profit n’étant plus le seul aspect à prendre en compte, il faudra définir ce qui est positif dans les bilans. Il sera alors important que toutes les parties prenantes soient acteurs de la solution : des clients à la communauté en général, en passant par les actionnaires qui devront accepter cette approche moins « profitable » et les employés qui verront la philosophie entrepreneuriale changer.
Passer des ressources humaines aux humains
Pour les plus jeunes générations, cette transformation progressiste va avec leurs valeurs. En effet, ils sont moins attirés par la paie et les avantages que le but du poste qu’ils pourvoient. Est-ce qu’ils apportent du bien dans le monde en travaillant dans cette entreprise? Ce qu’ils font a-t-il un effet positif?
Cela veut dire une réflexion totale sur la question des ressources humaines. En effet, au-delà de l’objectif social ou environnemental d’une société, une compagnie doit être en mesure de proposer un milieu de travail qui lui aussi est progressiste. Or, encore beaucoup trop d’entre elles agissent avec des formules hiérarchiques dépassées, des postes par moment inutiles ou peu stimulants ou des façons de faire absurdes mais perpétuées au nom du « ça a toujours été comme ça ».
Deux coachs professionnels, Maurice Lefebvre et Olivier Fortier, ont décidé en 2019 de changer les choses et présenter des modèles aux entreprises francophones avec leur site « Go Pyrate! ». Avec leur baladodiffusion et leur chaîne YouTube, ils abordent ce qui sclérose les sociétés privées et les empêchent de proposer des environnements motivants pour les employés.
Leur objectif est de rappeler que ces derniers sont des humains et non pas des machines interchangeables. Ainsi, en les traitant avec respect et comme les adultes qu’ils sont, la productivité de l’entreprise se trouve améliorée. Les deux compères conseillent des lectures, des exemples de sociétés ayant adopté des approches progressistes et même des façons douces de se mutiner et apporter du changement dans son milieu de travail. Nous vous invitons à écouter, par exemple, cette histoire à saveur de sauce à spaghetti pour se rebeller contre une « bullshit job ».
La question de l’entreprise progressiste est en nette augmentation partout sur la planète. Pour certains, il s’agit d’approches qui vont permettre d’aider l’économie en lui donnant une valeur plus morale et bénéfique pour le monde.
Cela veut aussi dire que les administrateurs sortant des écoles devraient avoir cette philosophie en tête, qu’ils aient plus d’agilité et de flexibilité pour offrir aux employés un cadre stimulant. Un changement de paradigme important qui ne se fera pas du jour au lendemain mais où chaque pas fait dans la bonne direction nous empêche peut-être d’aller vers la catastrophe.
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