La rivière Yarmouk est partagée par la Syrie, la Jordanie et Israël.
Dans une région semi-aride, elle est un enjeu vital. Son débit a chuté de 85% depuis 50 ans. Trop de barrages, changements climatiques, détournement... aucune explication ne colle vraiment, d'autant que des accords entre les pays encadrent l'aménagement de cette rivière.
Grâce à l'imagerie satellitaire et à la télédétection, des chercheurs ont développé un modèle qui tient compte de l'abondance des
précipitations, de l'évaporation, de l'évapotranspiration par les plantes, du stockage dans la nappe phréatique, du stockage dans les réservoirs des barrages et des utilisations domestiques, industrielles et agricoles.
Leurs conclusions retracent l'eau manquante : le pompage de la nappe phréatique pour l'agriculture. Ces chercheurs du Département de génie civil et de génie des eaux de l'Université Laval
et leurs collègues de l'Utah State University et de la Jordan
University of Science and Technology ont publié leurs travaux dans le Journal of Water Resources Planning and Management,
Les solutions ne sont pas simples, car les changements climatiques sont bien réels, mais elles s'orientent toutes vers une meilleure utilisation de l'eau.
Pour l'article complet : Où est passée l'eau de la rivière Yarmouk?
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