Une "réserve numérique" accueille tous les Logiciels Libres menacés par le DADVSI
Demander asile à plutôt que de recourir à l’effacement.
Publié le 27 février 2000 Mis à jour le 27 février 2000
Pendant cinq jours, l’atelier 7 de cette conférence sur l’éducation, consacré à la recherche et à la formation, a réfléchi sur l’utilisation des TIC. Ses conclusions sont audacieuses et concrètes.
Une rencontre internationale idéale
La récente conférence internationale de Bamako semble avoir tenu toutes ses promesses. Elle avait pour thème :
Internet : les passerelles du développement.
Le Palais des Congrès, qui devait initialement accueillir 600 personnes, en a reçu plus de 1 500. Les participants, exposants, journalistes, chercheurs et enseignants ont animé les cinq jours de la rencontre; les trois premières journées ont été exclusivement réservées aux travaux en ateliers.Chacun des dix ateliers a abordé un thème en rapport avec le développement et l’utilisation d’Internet en Afrique. Des discussions pratiques, des expériences ou des projets en cours en Afrique, confrontés au savoir-faire du Nord ou aux propositions d’aide ont ainsi contribué à particulariser la rencontre de Bamako 2000. Chaque acteur a exprimé ses inquiétudes ou ses espoirs en échangeant avec les concepteurs, les chercheurs ou avec les utilisateurs des TIC dans des domaines précis. À en croire la plupart des participants et des organisateurs, la satisfaction, à la fin des travaux, a été totale.
Une demande de reconnaissance de la formation à distance
L’atelier 7 s’est particulièrement penché sur la recherche et la formation. Plusieurs communications ont été présentées : pour offrir, par les TIC, la formation dans les établissements universitaires du Sud; pour participer localement à cette formation grâce à l’extension de l’expertise locale dans le domaine des TIC et du multimédia; pour partager des expériences réalisées dans les villages, les villes et dans les quartiers en vue d’améliorer, grâce aux TIC, la vie des habitants.
À la fin de la réflexion, les participants de l’atelier sur l’utilisation des technologies de l’information dans les domaines de l’éducation, la formation et la recherche scientifique ont dressé une série de recommandations portant, notamment, sur la diminution des coûts de téléphone et d’accès à Internet, comme cela s’est récemment passé en Tunisie, au Maroc ou au Sénégal. Ils se sont aussi engagés à poursuivre le travail commencé et ont enfin invité les chefs d’État à entreprendre des actions concrètes pour réveiller l’Afrique de son long sommeil.
Recommandations
Invitation aux États
Demande aux partenaires du développement
Engagements des participants de l’atelier formation et recherche
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