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Publié le 26 novembre 2019 Mis à jour le 26 novembre 2019

Les effets du «business» éducation en Afrique

Gérer la méga-masse d'apprenants. Quel statut pour l'école africaine de demain ?

L'éducation est devenu un business en Afrique. Pour les enfants pauvres, certains voient leurs études payées par des ONGs, mais pour la majorité, ils doivent abandonner car ils n'ont pas assez d'argent juste pour payer les livres...

En 17 ans, l’Afrique subsaharienne a multiplié ses «très pauvres» par 3,5

“La pauvreté extrême frappe désormais 41,1% de la population de l’Afrique subsaharienne contre 12,4% seulement en 2002.  Et sur les 27 pays de la planète qui comptent le taux le plus élevé, 26 sont aujourd'hui situés en Afrique”.

Source: L'Afrique subsaharienne concentre 56% des personnes extrêmement pauvres dans le monde
https://www.agenceecofin.com

“L'Afrique subsaharienne est l'étendue du continent africain au sud du Sahara, séparée écologiquement des pays du nord par le climat rude du plus vaste désert chaud du monde. Elle abrite quarante-huit États dont les frontières sont issues de la décolonisation. C'est le lieu de naissance de l'« Homme moderne », Homo sapiens.

Ses climats se distinguent par les variations pluviométriques annuelles plutôt que par les variations des températures. C'est une zone très riche sur le plan de la biodiversité quoique vulnérable au dérèglement climatique.

L'Afrique subsaharienne est la partie de la planète la plus dynamique en matière démographique, mais les problèmes sanitaires et d'éducation sont les plus préoccupants au niveau mondial. Le sous-continent est la zone la moins développée sur le plan économique”.

Source: Wikipedia - https://fr.wikipedia.org/wiki/Afrique_subsaharienne


41% de populations pauvres correspondent environ à 420 Millions de personnes qui vivent dans une pauvreté extrême. Ces personnes sont réparties dans des déserts et d’autres dans des zones très luxuriantes. Il n’y a ni logique purement géographique ou climatique à cette pauvreté. Ce sont plutôt des contextes politiques et économiques qui en sont réellement à l’origine.


Source Image : Le financement de l’éducation en Afrique subsaharienne
Relever les défis de l’expansion, de l’équité et de la qualité
UNESCO - 2011- http://uis.unesco.org
http://uis.unesco.org/sites/default/files/documents/financing-education-in-sub-saharan-africameeting-the-challenges-of-expansion-equity-and-quality-fr.pdf



Quelle est l’origine de cette pauvreté ?

“L’Afrique est riche mais les africains sont pauvres, cette pauvreté à plusieurs origines. Il faut d’abord souligner le fait que c’est vrai que l’Afrique est riche à travers ses ressources naturelles mais ces dernières sont exploitées par des compagnies étrangères qui le plus souvent n’apportent pas grand-chose à l’économie nationale.

Ces entreprises profitent d’une main d’œuvre abondante et moins chère et une faible pression fiscale pour réaliser de gros chiffres d’affaires au détriment de nos États. Et le plus souvent elles ne transforment pas leur produit sur place, produit qui   sera revendu aux africains beaucoup plus chers après transformation à l’extérieur.

Ce qui est beaucoup plus triste pour les africains c’est qu’il arrive aux compagnies étrangères de reverser des redevances minières à l’État ou aux collectivités territoriales, mais cet argent est détourné par une minorité laissant les populations dans l’insuffisance de nourriture, dans le manque de soin et d’emplois avec  comme danger la pollution de l’environnement dans lequel vivent les populations locales.

Ensuite la pauvreté est la règle en Afrique à cause des conflits ethniques et religieux, des guerres civiles, l’instabilité politique qui conduit à des coups d’état récurrents,…. Tous ces maux poussent les populations à fuir leur pays pour se réfugier dans des camps le plus souvent dans des conditions très difficiles.

Les Africains passent beaucoup de temps dans le règlement des différends pendant que d’autres se sont déjà lancé dans une relance de leur économie. Enfin, à tous ces facteurs déterminant la pauvreté en Afrique, il faut ajouter les conditions climatiques qui ne sont pas favorables au continent car 80% des populations africaines vivent de l’agriculture; voilà pourquoi dans certaines régions d’Afrique comme au Sahel il y a une insécurité alimentaire chronique qui fait des milliers de morts chaque année”.

Source : L’Afrique est riche, mais pourquoi les africains sont pauvres ? - avril 2013 - https://www.sangonet.com

Témoignages


Source Youtube : RTS - Temps Présent - Migrants sur la route de l'enfer

L’éducation africaine liée à la richesse des familles

“Les dépenses par les familles à haut et à bas niveau de revenu.

Les familles ayant les revenus les moins élevés dépensent plus pour le matériel et les fournitures scolaires – près de 50% de toutes leurs dépenses consacrées à l’éducation – et moins pour les frais de scolarité... L’éducation des enfants, dans les familles aux revenus les moins élevés, est souvent limitée à l’école primaire et atteint rarement les niveaux supérieurs d’enseignement.

Les enfants de ces familles ont également tendance à s’inscrire dans les écoles publiques ou communautaires où les frais de scolarité, les frais d’inscription et les cotisations aux associations de parents sont moins élevés. Les dépenses d’éducation dans les familles pauvres concernent donc principalement des postes obligatoires, tels que le matériel nécessaire pour suivre les cours et les fournitures scolaires.

Les familles les plus riches dépensent plus pour les frais de scolarité, probablement parce qu’elles ont des enfants inscrits dans l’enseignement secondaire ou supérieur et parce qu’elles ont tendance à envoyer leurs enfants dans des écoles privées. Ces familles dépensent également plus pour des postes autres que les frais de scolarité et de fournitures scolaires, tels que le tutorat ou les cours spéciaux.”

CF : Le financement de l’éducation en Afrique subsaharienne
Relever les défis de l’expansion, de l’équité et de la qualité - UNESCO - 2011

Dans les pays occidentaux, presque tous les enfants sont scolarisés et l’on voit moins les différences entre les enfants des familles riches et ceux des familles pauvres. Là, pour les pauvres, dans tous les cas, ils n’auront pas le choix d’être bons ou pas bons, voir même pas l'accès à l’école.

L’exclusion de l’éducation

“Parmi toutes les régions, l’Afrique subsaharienne a les taux les plus élevés d’exclusion de l’éducation. Plus d’un cinquième des enfants âgés d’environ 6 à 11 ans n’est pas scolarisé, suivi par un tiers des enfants âgés d’environ 12 à 14 ans. Selon les données de l’ISU, près de 60 % des jeunes âgés d’environ 15 à 17 ans ne sont pas scolarisés.

Si des mesures urgentes ne sont pas prises, la situation empirera certainement, car la région fait face à une demande croissante d’éducation en raison de l’augmentation constante de sa population d’âge scolaire.

L’éducation en Afrique est une priorité majeure pour l’UNESCO et l’ISU. En réponse, l’ISU élabore des indicateurs pour aider les gouvernements, les donateurs et les partenaires des Nations Unies à mieux relever ces défis. Par exemple, l’ISU observe dans quelle mesure les écoles manquent d’équipements de base comme l’accès à l’électricité et à l’eau potable, tout en faisant un suivi sur les conditions de scolarité – de la disponibilité de manuels scolaires à la taille moyenne des classes et la prévalence des classes multigrades. Avec sept pays sur dix étant confrontés à une pénurie aigüe d’enseignants, l’Institut produit également un ensemble de données sur leur formation, leur recrutement et leurs conditions de travail.

L’éducation des filles est une priorité majeure. Dans la région, 9 millions de filles âgées d’environ 6 à 11 ans n’iront jamais à l’école contre 6 millions de garçons, selon les données de l’ISU. Leur désavantage commence tôt : 23 % des filles ne sont pas scolarisées au primaire contre 19 % des garçons. À l’adolescence, le taux d’exclusion des filles s’élève à 36 % contre 32 % pour les garçons.

Pour aider les décideurs politiques à éliminer cette inégalité entre les sexes, l’ISU ventile tous les indicateurs par sexe dans la mesure du possible, tout en produisant des indices de parité entre les sexes et en élaborant des indicateurs spécifiques relatifs à l’accès à des toilettes séparées pour les filles et pour les garçons, et la présence d’enseignantes qui peuvent servir de modèles aux filles et les encourager à poursuivre leurs études.

Ce ne sont que quelques exemples de la façon dont l’ISU aide les gouvernements, les donateurs et les groupes de la société civile dans leurs efforts pour réaliser l’Objectif de développement durable  4 (ODD) et atteindre les enfants et les jeunes les plus marginalisés”.

Source : Éducation en Afrique - juillet 2019 - http://uis.unesco.org/fr/topic/education-en-afrique


Un énorme travail de scolarisation reste à faire pour acquérir les savoirs de base. Mais, est-ce suffisant d’apprendre à lire, écrire et compter si on veut construire des pays qui pourront s’inscrire dans les jeux de l’économie mondiale ? Certains diront que c’est une victoire. Mais, si je vous propose de changer de posture et d’imaginer que du jour au lendemain, les gouvernements européens décident de ne plus financer que les études primaires, combien de pans de nos économies tomberaient ?

Alors, pensez que pour s’inscrire dans l’économie mondiale, il faut rouler avec le même carburant qui est dans ce cas notre niveau de savoirs. Avec des sous-éducations, on crée des sous-économies.

L’enseignement supérieur, un nouveau marché en Afrique

“Un vent nouveau souffle sur l’enseignement supérieur en Afrique. Le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Niger etc. Tous ces pays offrent des opportunités pour s’implanter. Les États mettent à disposition des espaces, la technologie émerge et puis surtout il y a un marché.

« Depuis plusieurs décennies, l’enseignement supérieur n’est pas une priorité pour les États du continent africain ». Ce constat sans appel est dressé par Clément Ramiarinjaona. Le vice-recteur de l’AUF (Agence universitaire pour la francophonie) faisait partie des spécialistes invités à livrer leur analyse, lors de la conférence EducPros du 16 février 2018. Pourtant, les besoins sont réels, portés par une croissance parallèle de l’économie et de la démographie. Dans ce contexte, l’Afrique fait figure, pour tous, de nouvel eldorado en matière d’éducation.

C’est un fait, de plus en plus d’établissements français s’installent sur le continent. Certains créent leur propre campus, d’autres préfèrent s’associer à des structures locales ou imaginer de nouveaux modèles de coopération, à l’image de HEC, qui a tissé des partenariats avec les chambres de commerce locales pour développer une offre d’executive education.

Au-delà de ces initiatives individuelles, le gouvernement français pousse ses écoles et ses universités à s’emparer de ce « marché » de l’éducation africain, de plus en plus concurrentiel. « Les priorités de la diplomatie française sont de trois ordres, détaille Clélia Chevrier Kolacko, sous-directrice à l’enseignement supérieur et à la recherche au ministère des Affaires étrangères. Il s’agit de former les élites locales, d’aider au développement et à la stabilisation des pays et de soutenir les entreprises dans leur croissance. »”

Source : L’enseignement supérieur, un nouveau marché en Afrique - par Céline Authemayou - 2018
https://www.africadiligence.com/


Entre les bonnes volontés et réalité, est-ce que des élites restent réellement dans leurs pays ? Voire, quand même un médecin ne peut s’installer et bien vivre dans son pays... Il y a des décalages entre les bonnes intentions et la réalités du terrain. Quand on constate que les élites de Malte par exemple, qui est dans l’Europe, ne reviennent pas au pays après leurs études pour s’installer, est-ce que l’on peut reprocher aux diplômés africains de faire de même pour vivre comme leurs collègues occidentaux ?

«Tout système éducatif s’insère dans une matrice socioculturelle et sociopolitique»

L’efficacité d’un système éducatif ne peut être isolée du régime d’accumulation et du mode de régulation et de l’insertion de la société dans la mondialisation. D’un côté, les sociétés sont caractérisées par des régimes différents et l’on doit différencier les économies rentières, d’accumulation extensive, d’accumulation intensive et de capitalisme cognitif ou patrimonial. Le rôle des connaissances, du savoir, ne peut être analysé indépendamment de ces régimes.

Dans une économie capitaliste largement fondée sur la connaissance et l’innovation, l’éducation est au cœur du processus d’accumulation par le biais de la recherche et développement, la formation de compétences de haut niveau. Les enjeux de compétitivité des firmes et des nations concernent la création et la captation des savoirs et des compétences. Dans une économie de rente qui connaît un faible développement du salariat, l’expansion scolaire conduit le plus souvent à un chômage intellectuel, à une déqualification sur le marché du travail et ou à un exode des compétences.

D’un autre côté, on observe une décentralisation, une privatisation, une hétérogénéisation des filières éducatives et une évaluation ex post par les normes. Dans de nombreux pays dits “pauvres”, la logique de “décharge” de l’éducation va des États aux collectivités décentralisées qui, faute de moyens, se déchargent sur le secteur privé qui ne touche que les catégories solvables – d’où le rôle croissant des ONG pour toucher les exclus de l’école.

Le marché interne de l’enseignement, caractérisé par des règles et des organisations stables, tend à céder la place à des marchés externes de la formation pilotés par des normes, par des codes de conduite et des principes de bonne gouvernance. On constate dans de nombreux pays en développement une implosion et une décomposition des systèmes éducatifs rendant illusoires un pilotage interne et une mesure quantitative ou qualitative.

Dans le cas de l’Afrique, on constatait après les indépendances le passage à un système national, la constitution d’une offre de formation et de recherches impulsée par l’État, assurée par des fonctionnaires en réponse aux objectifs nationaux de développement. Ce système était appuyé par la coopération internationale bilatérale. Il s’est transformé aujourd’hui à travers le développement d’universités privées, un libre marché du travail scientifique répondant aux besoins du Nord, avec une régulation par le marché et non par les pairs, s’appuyant sur une privatisation des activités de chercheurs individuellement insérés, pour les meilleurs, dans des réseaux mondiaux et financés par des organisations internationales (Waast et al., 2001).

Enfin, dans un contexte de mondialisation, les objectifs de compétitivité et de certification des compétences s’imposent. Il y a mise aux normes des sociétés selon des critères internationaux largement télécommandés par les puissances dominantes et une logique marchande.

L’expérience montre que, dans un monde cloisonné, la technologie avancée et les connaissances tacites sont interdites aux populations des pays pauvres. La question éducative déborde aujourd’hui largement le cadre des États-nations. L’enseignement s’est mondialisé ou “triadisé”. Les élites formées dans les pays pauvres sont attirées vers les pôles de croissance économique”.

Source : La mesure des effets économiques de la scolarisation. Apports et limites de l’économie de l’éducation - Philippe Hugon - 2005
https://journals.openedition.org/cres/1951


Les gouvernements se déchargent de leurs obligations d’éducation, ce qui laisse les populations pauvres exclues du système éducatif au delà du primaire. Et, si l’éducation privée forme des élites, celles-ci ne restent pas au pays et s’en vont faire carrière ailleurs, loin de l’Afrique. Il n’y a donc pas d’effet levier pour l’économie locale de demain.

L’éducation est-elle un droit ou un rouage de l’économie ?

“Un rapport récent de la Global Initiative for Economic, Social and Cultural Rights a étudié l'impact de la privatisation des écoles au Kenya et conclu notamment que la privatisation de l'éducation se développait « à un rythme alarmant », sans surveillance et réglementation  proportionnelles par l'État. En outre, le rapport indique que le gouvernement encourage la croissance des écoles privées en adoptant des politiques favorables. Il ajoute que le nombre croissant d'acteurs privés dans l'enseignement conduit à de fortes inégalités et à la ségrégation au sein de la société kényane.

Une autre étude récente sur la privatisation au Nigéria a tiré des conclusions semblables. Ses auteurs, tous professeurs à l'Université d'Ibadan, ont souligné  que si la croissance de l'enseignement privé avait produit des effets positifs comme l'amélioration du bien-être des travailleurs, une plus grande participation des communautés et un plus vaste accès à l'éducation, elle avait également permis la prolifération d'écoles non agréées et non approuvées.

Alors qu'elles offrent aux enfants un meilleur accès à l'éducation, les écoles privées sont souvent accusées d'hypothéquer l'éducation.

La Banque mondiale met en avant  un modèle d'enseignement fondamentaliste de marché dans le monde depuis les années 1980, écrit Shaun Whittaker, dans un article publié dans The Namibian, intitulé « Notre crise de l'éducation et la Banque mondiale ». Selon lui, « Ce paradigme dominera les débats sur l'éducation mondiale pendant de nombreuses années ».

Des études réalisées par le programme éducatif de la Banque de Namibie ont révélé une perspective de transaction dans laquelle l'enseignement n'est pas considéré comme un droit fondamental, mais comme un paramètre  qu'il « conviendrait d'évaluer en fonction de son apport à l'économie »,  observe M. Whittaker.

Les résultats en 2012 des examens d’entrée à l’université  révèlent que la Namibie doit faire face à un système éducatif à deux niveaux, dit M. Whittaker : un niveau destiné à l'élite, bien doté et privatisé, et un deuxième niveau pour la majorité, sous-financé et public”.

Source : Les écoles privées s'implantent en Afrique - novembre 2017
https://www.un.org/


Le droit à l’éducation ne fonctionne plus. Trop d’élèves, pas assez de moyens. Une délégation de l’éducation au privé. Mais, y-a-t-il d’autres choix ? L’éducation n’est plus de masse, mais de méga-masse. D’un côté des entreprises qui ont besoin de travailleurs et de l’autre des apprenants en rupture économique de ban. Les modèles existants ne sont plus valables. Il faut en proposer d’autres mieux adaptés et performants.

Une piste : la digitalisation de l'éducation

“Si les efforts des pays africains ont permis d’améliorer grandement l’accès à l’éducation de base, le retard initial et la très forte croissance démographique font que l’Afrique subsaharienne compte encore 29,6 millions d’enfants non-scolarisés en âge d’être au primaire et 21,1 millions en âge de l’être au secondaire. À ces difficultés encore importantes d’accès et de rétention se rajoutent les très fortes inquiétudes concernant l’équité et la qualité des enseignements dispensés aux élèves.

La révolution numérique en cours dans la région entraîne un foisonnement d’expérimentations intégrant les technologies de l’information et de la communication en éducation (TICE) dans les classes comme hors des classes”.

Source : Le numérique peut-il réinventer l’éducation de base en Afrique ? - mai 2017 https://theconversation.com/


Ayant participé au MOOC GdP pendant plusieurs années, je peux l’affirmer : les MOOCs marchent bien avec l’Afrique pour peu que les tarifs soient adaptés au niveau de vie des apprenants. La hausse des tarifs des plateformes EDX et Coursera a exclu une bonne majorité des apprenants des cursus en ligne américains. Il est clair que si on voit l’Afrique du côté «business» de l’éducation, le business à faire reste énorme rien qu’avec la minorité de familles riches, mais ce n’est pas comme cela que les pays africains pourront construire des économies saines avec une classe moyenne qui pourra soutenir le développement de leurs pays. Le débat rejoint toute l'humanité.

Source image : Pixabay Umbertobattista


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