Ils apportent un soutien essentiel à leur enfant handicapé, à leur conjoint atteint de cancer, à leur parent âgé en perte d’autonomie. Les cas de figure sont multiples, et se multiplient. Les données de l’Enquête sociale générale 2012, citées par l’Institut de la statistique du Québec (2015), montraient qu’une personne sur quatre, âgée de 15 ans et plus, est une proche aidante ou un proche aidant. Actuellement, près de 80% de toute «l’aide aux bénéficiaires» prodiguée au Québec l’est par des proches aidants, sur une base volontaire. L’État évalue à plus de cinq milliards de dollars la valeur de leurs services.
Depuis longtemps, les proches aidants réclament des gouvernements une reconnaissance qui refléterait cette valeur. De récentes initiatives semblent pointer vers cette direction. Par exemple, l’annonce, en décembre 2017, d’un assouplissement, par le gouvernement fédéral, des règles de prestations d’assurance-emploi auxquelles certains proches aidants pourraient devenir admissibles. Mais, au-delà des politiques, ce rôle, par ailleurs davantage féminin que masculin, est-il le reflet d’un choix fait en toute liberté par celles et ceux qui l’endossent, malgré toute leur bonne volonté?
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Crédit photo : Marianna Chevalier
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