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Publié le 08 mai 2016 Mis à jour le 28 juin 2022

Un jeu sérieux sur l'engagement social

Une aventure allégorique et humoristique sur les gens qui initient le changement dans leur milieu

Il n’est pas évident d’être une source de changement. Vouloir améliorer le monde exige d’aller à contre-courant de la pensée commune, de s’entourer d’alliés et de ne pas se décourager malgré les embûches.

Des éléments qui ne sont pas souvent racontés aux plus jeunes et qui, pourtant, leur permettraient de savoir qu’il est possible d’être un vecteur d’amélioration de ce monde.

Une allégorie humoristique

C’est l’idée derrière le jeu «J’aime les patates», un jeu sérieux sur mobile ou navigateur de Vali Fugulin en collaboration avec Ruben Farrus et le développeur Minority. Le jeu s’adressant à des enfants de la fin du primaire ou du début du secondaire se veut une allégorie humoristique sur notre monde et comment le changer.

Le joueur dirigera Chips, un charmant lutin vivant dans un milieu qui ne se concentre que sur les patates. Ce sont les pommes de terre qui sont en effet le centre de la vie de son village. Avec celles-ci, ils se nourrissent bien sûr, mais donnent surtout une grande partie des tubercules à un gentil monstre géant qui s’en gave. En échange, il fournit aux habitants des biens comme des télévisions, des matériaux de construction, etc.

Or, à force de manger, la bête finit par faire un gigantesque embonpoint, forçant Chips à apporter de nouvelles idées au village et à se faire des amis qui suivront dans la foulée.

L’aventure est un mélange de point and click et du système de jeu Pikmin, une série de Nintendo, dans laquelle un cosmonaute contrôle de petits êtres afin d’amasser de grands éléments de décor ou abattre des obstacles. En effet, Chips devra, par moment, se faire des amis pour réussir à avancer dans l’histoire. Rien de bien compliqué toutefois puisqu’il suffit de cliquer sur ceux ayant un gros point d’exclamation jaune au-dessus de la tête pour obtenir leurs services.

Simple et instructif

Il s’agit d’ailleurs du plus grand défaut du jeu : sa linéarité le rend terriblement simple à jouer. Il n’y a aucun réel défi puisque tout est indiqué au joueur. Toutefois, l’allégorie sur le capitalisme et ses effets sur l’environnement sont très subtils.

Plutôt que de simplement créer un autre jeu sur des gestes de développement durable à adopter, le titre suggère des attitudes à avoir pour être une source positive de transformation dans sa communauté.

De plus, une fois le jeu fini, le jeu donne des exemples de gens qui ont été des vecteurs de changements. D’ailleurs, le site de l’ONF propose aussi des fiches sur ces personnes et des activités pédagogiques pour intégrer le jeu sérieux en classe. Le jeu est offert en de nombreuses langues dont l’anglais, l’allemand, le français et même le québécois.

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