Grâce au programme Michigan Wireless Learning, le ministère de l’Éducation du Michigan et la Michigan Virtual University entendent bien démontrer que la technologie peut améliorer la performance scolaire des élèves. Des fonds de 12 millions ont été injectés dans le programme par les deux niveaux de gouvernement. Actuellement, 8000 élèves participent au programme d’apprentissage sans fil. Si le représentant en chambre Rick Johnson arrive à ses fins, le programme pourrait bien rejoindre 13 000 élèves l’an prochain.
Selon les gestionnaires du programme, la technologie permettrait aux élèves d’apprendre plus vite qu’avec les méthodes utilisant papier et crayons. D’autre part, d’un point de vue pédagogique, la technologie viendrait mettre sur un pied d’égalité les élèves des grands centres et ceux des centres éloignés de la périphérie. Rick Johnson illustre ce point en soulignant que «la technologie permet à chaque élève d’être assis aux première loges». Et ce, par l’entremise d’un ordinateur de poche ou d’un portable.
L’expérience de Liz Staats Burt, enseignante de mathématiques et de science dans une petite école primaire sur l’île de Mackinac, met en lumière de nombreux avantages. L’échange électronique des devoirs entre elle et ses élèves lui fait gagner du temps lorsqu’elle note les travaux tout en lui évitant d’avoir recours à un photocopieur, élimine le risque de devoirs perdus et, enfin, informe instantanément les parents sur les progrès accomplis par leur enfant. «Cette nouvelle façon de faire m’a aidé à devenir une meilleure enseignante, dit-elle, tout comme elle aide les enfants à être de meilleurs élèves.»
Pour le directeur de la Michigan Virtual University, il ne fait aucun doute que «ces outils (ordinateur portable ou de poche) ne constituent plus des objets de luxe» puisque «la technologie est en train de changer radicalement le monde de l’éducation».
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