Le Président Wade s’est fait remarquer admirablement remarqué par ses prises de position et la pertinence des points de vue sur la marche du monde et le rapport des forces. L’Afrique des misères s’assume et se décide à vouloir changer par les méthodes que lui impose la communauté financière internationale qui exige la bonne gouvernance, la démocratie, le développement, etc.
On sait, pour tout simplifier, que la conception de ce vocable, qui provient des présidents sud africains et sénégalais essentiellement a été mis sur pied pour permettre de combler le retard qui sépare l’Afrique des pays développés. Une analyse du journal sénégalais Wal Fadjri vient de proposer une analyse sur la place de l’éducation en Afrique au sein du Népad. Et sur les chances que cette mégastructure réserve à l’école future de l’Afrique. Car, le chef du gouvernement sénégalais ne cache pas son pessimisme quant au rendement de l’investissement de 127 milliards de francs Cfa par an, consentis par la nation, par rapport aux résultats observés, très en deçà des objectifs attendus.
Ce taux est presque généralisé en Afrique francophone et demeure toujours insuffisant. C’est pourquoi le questionnement de ce journal semble très intéressant dans la mesure où l’auteur demande si l’école du Nepad, que nous appelons de tous nos voeux, devra sortir des sentiers battus.
Au Sénégal, le Programme de développement de l’éducation et de la formation est pour l’instrument de la politique éducative. Pour l’instant, dans ses objectifs, quantité ne rime pas avec qualité. Et, comme partout dans notre Afrique, la prolifération des écoles n’est nullement une solution au développement. En effet, conclut l’article, si les mêmes types d’école continuent d’exister, il est certain, qu’on n’aura pas quitté la case de départ.
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