Les universités traditionnelles d'aujourd'hui, les dinosaures de demain ?
Compte-rendu de session de la Conférence mondiale sur l'enseignement supérieur de l'UNESCO
Publié le 04 février 2008 Mis à jour le 04 février 2008
On parle rarement de la Namibie en matière d’éducation. Si les conditions de travail des enseignants sont à l’image de tous ceux qui exercent ce métier en Afrique, on peut comprend qu’on ait de la peine à y demeurer fidèle. L’État namibien, ancienne colonie allemande, accorde un budget assez élevé au domaine de l’Éducation. En effet, ce secteur avait obtenu la plus grosse part -- environ 52 millions de dollars US -du budget national pour 2006/2007 sur quelque deux milliards de dollars.
Une réforme de l’Éducation a été opérée, vu les lamentables conditions de travail et les pitoyables résultats généralement obtenus. À travers le Programme d’amélioration du secteur de l’éducation et de la formation, ETSIP, le Gouvernement, espère
produire des citoyens ayant une éducation secondaire de bonne qualité, des citoyens pouvant appliquer la science, utiliser l’information et ayant les aptitudes pour gagner de gros salaires
.Un autre engagement a été pris par l’État, celui de préparer l’avenir des jeunes par une éducation bien améliorée. C’est pourquoi il a mis sur pied une initiative dénommée Techna. Il s’agit d’un projet pour le développement et l’intégration des technologies en réseau dans tous les secteurs éducatifs de Namibie. Cette initiative vise, avec l’aide des partenaires étrangers, à rendre l’ensemble des établissements éducatifs capables d’utiliser les Tice et d’atteindre les objectifs fixés.
L’initiative Techna poursuit des objectifs et s’est fixé des priorités très pratiques. L’un des faits majeurs de cette entreprise concerne la vision prospective de la Namibie pour l’ Horizon 2030 qui prévoit, pour cette période, une meilleure qualité de vie pour tous les citoyens vivant dans un pays développé grâce aux Tic, un pays sain et assuré d’un développement durable qui se fonde sur quatre éléments principaux : l’éducation, la science et la technologie, l’égalité des genres, la paix et la justice sociales, l’agriculture durable.
De telles perspectives pragmatiques et ambitieuses permettent de comprendre enfin que quelques pays africains s’approprient réellement le rôle que les technologies éducatives peuvent jouer dans la recherche du bonheur social.
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