Pour aider l’enseignement des pays de la région Asie-Pacifique à planifier et à mettre en oeuvre l’introduction des Technologies de l’Information et de la Communication dans leurs programmes pédagogiques, l’UNESCO vient de lancer, avec le soutien financier du Japon, quatre projets devant permettre la réalisation de ces objectifs. Ces projets se présentent de la manière suivante :
- Formation et évolution professionnelle des enseignants pour une utilisation efficace des TIC au service de l’amélioration de l’enseignement et de l’apprentissage
- Les TIC et les politiques éducatives
- Renforcer les TIC dans les écoles et le projet SchoolNet de l’ASEAN - Réduire le fossé numérique dans l’éducation au sein des pays
- Améliorer l’éducation en Chine occidentale par l’utilisation innovante des TIC
On sait que les pays de l’Asie et du Pacifique connaissent, comme ceux de l’Afrique, un analphabétisme prononcé. La population très élevée et une extrême pauvreté constituent les maux communs des pays en développement où l’éducation demeure généralement le parent pauvre.
Le programme ambitieux que va initier l’Unesco se fonde sur un postulat évident : l’utilisation innovante et appropriée des TIC peut permettre de toucher les exclus du système éducatif, mais également augmenter, on l’espère, la qualité de l’éducation pour tous, en réduisant les disparités, en diversifiant aussi les systèmes pédagogiques, les compétences des enseignants et en promouvant créativité, esprit critique et méthode. On peut avoir l’ensemble des détail sur le site L’UNESCO et les TIC pour l’éducation en Asie-Pacifique
Si des actions d’envergure comme celles que conduit l’ Unesco frappent par leur caractère extensif et informatif, il est souvent efficace de voir de telles actions se réaliser dans les localités où le besoin est véritablement nécessaire plutôt que dans les grandes villes ainsi qu’on l’a remarqué dans quelques pays.
L’éducation et l’instruction, c’est-à-dire l’acquisition de l’autonomie intellectuelle et la quête de la liberté et l’esprit de jugement pourront être effectivement perçues comme les besoins fondamentaux pour lesquels lutte l’Unesco. Et qu’il faut transmettre à chaque pays.
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