Dans toutes les rencontres internationales, l’Afrique est généralement prise en pitié. Et elle semble aussi s’y complaire. L’éducation est en nette régression. Le sida y fait des ravages chez les orphelins que la pauvreté maintient hors du circuit de l’école. Mais avant le sida, les parents et les enfants souffraient déjà d’un mal qui continue de répandre la terreur, parce qu’il décime les population autant que le sida. Il s’agit du palu.
On l’appelle ainsi car révèle l’ OMS (pdf), à l’origine, pensait-on, la maladie provenait des marécages, d’où le nom de paludisme dérivé du mot ancien palud’, marais. C’est simple de l’expliquer puisque tout le monde en Afrique subsaharienne, en souffre. Le moustique femelle, l’anophèle, vous pique, vous suce votre sang et y injecte un parasite qui déforme les globules rouges qui finissent par prendre la forme d’une faux, d’une faucille comme on le voit dans Afric@home.
Les victimes souffrent de maux de tête, grelottent de fièvre : une sorte de grippe. La maladie se complique et prend des formes très graves qui atteignent le cerveau. Il faut une moustiquaire imprégnée pour se protéger. Mais, comme on dort encore à la belle étoile, les cases en pisé étant très nombreuses, la pauvreté et la misère devenues normales, le moustique pique tout le monde et on est tous malades, surtout les enfants qui meurent "en quantité industrielle".
Les recherches pour un vaccin au Brésil avaient été découragées, mais des espoirs renaissent pour 2010. Et l’éducation auprès des enfants est abandonnée, la priorité étant donnée à la santé. Aujourd’hui, le monde ne pouvant être heureux que si tout le monde l’est, des recherches sont entreprises partout, à l’exemple de ce que propose cette thérapie combinatoire.
Prévention et éducation d’abord
La connaissance de cette maladie peut être une avancée dans la lutte pour la prévention. On peut regarder la prophylaxie suggérée ou les informations sur la malaria (en anglais) autre nom du palu (en français). On consultera aussi l’évolution des recherches américaines sur l’UCSF.
Une bonne information auprès des enfants sur le paludisme, en cette période creuse des examens contribuerait à prendre des mesures préventives, loin d’intoxiquer chacun, irrégulièrement, avec la quinine, la cholroquine et autres formes dérivées aux effets secondaires désastreux. L’école, à ce niveau, peut se prendre en charge pour se protéger elle-même.