Le piratage informatique est une autre forme de violation des droits d’auteurs. Il s’agit d’une violation de la propriété intellectuelle . Il y a quelques années au Maroc, les chiffres étaient alarmants. Mais , grâce aux efforts de la BSA (Business Software Alliance ), le secteur témoigne d’une baisse de 5% par an.
«Le piratage informatique n’est pas seulement un problème financier. C’est aussi une question morale et un problème de propriété intellectuelle", affirme Samir Bennani, porte-parole de BSA (Business Software Alliance), pour l’Afrique du Nord. Cette association internationale, qui défend les intérêts des éditeurs de logiciels, mène actuellement bataille contre le piratage en collaboration avec le Bureau marocain des droits d’auteurs (sous tutelle du ministère de la Communication). Selon Samir Bennani, la lutte contre le piratage informatique passe d’abord par une action de sensibilisation auprès du grand public. "Les Marocains ont du mal à comprendre qu’un logiciel est, avant tout, une oeuvre de l’esprit, un produit intellectuel dont il faut protéger la propriété, au même titre que n’importe quel produit industriel". La propriété intellectuelle est, en effet, régie par les dispositions du dahir portant loi n° 2-00 du 15 février 2002 relatif aux droit d’auteur et droits voisins..."
Lire l’intégralité de l’article : Piratage informatique: Le difficile apprentissage de la propriété intellectuelle paru le 11 février sur le quotidien marocain l’Economiste.
NB : D’après les chiffres du BSA, le taux de piratage informatique, au Maroc, était, en 1995, de 82%. En 2001, ce taux n’était plus que de 60%; soit, en moyenne, une baisse de 5% par an. Le piratage de logiciels au Maroc aurait coûté, au cours de la même année, près de 5 millions de dollars.