Services hébergés à la demande : l’industrie du logiciel en révolution***
Les avantages sont nombreux pour les institutions
Publié le 20 octobre 2002 Mis à jour le 20 octobre 2002
Le boom pour la publication à la carte a commencé au milieu des années quatre-vingt-dix. Les éditeurs imprimaient des livres seulement si des lecteurs en commandaient et le fondateur de la maison d’édition virtuelle iUniverse Richard Tam déclarait : «Nous vous annonçons que les règles du jeu en édition ont changé».
Bien que les façons de faire en impression aient pu changer, les règles du marketing, elles, n’ont pas changé. Les livres imprimés à la demande (P.O.D.) ne se sont pas bien positionnés sur le marché. En général, ils sont boudés par la critique. Le responsable de la chronique de livres du Los Angeles Times Steve Wasserman en touche un mot :
«Sans l’ombre d’un doute, la balance penche en faveur des éditeurs traditionnels. Les titres de livres imprimés à la demande ne font pas l’objet d’une évaluation critique de la part de directeurs de collection et d’éditeurs. Jusqu’à ce qu’un éditeur s’acquiert une réputation d’excellence littéraire, on accueille ses titres avec une saine dose d’esprit critique.»
De plus, les nouveaux auteurs possèdent rarement les ressources vraiment nécessaires pour publier à compte d’auteur avec succès, commente ci-dessous l’auteur Richard Galli.
«Les nouveaux écrivains ne veulent pas investir ou encore ils ne peuvent pas se permettre d’investir pour l’impression de quelques milliers d’exemplaires. Alors ils essaient de trouver le moyen d’en imprimer 50 ou 500. Ils ont créé un système qui ne fonctionne pas. Si vous publiez à compte d’auteur, vous risquez de ne pas avoir de couverture; à quoi bon publier si vous n’êtes pas dans la course?»
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