Tiré du site Philagora
Les règles d’or de votre dissertation :
- Introduction : elle ne répond jamais au sujet.
- Conclusion : elle ne continue jamais le développement.
- Développement : tout ce que vous écrivez doit être rattaché explicitement à la question posée ou à la question de la question (le problème). Ne jamais se cacher derrière les auteurs ou les connaissances : penser par soi-même en s’appuyant sur des lectures.
- Les citations : s’il y en a, c’est bien à condition qu’elles viennent à l’appui de VOTRE argumentation. S’il n’y en a pas, c’est bien.
- Lorsque vous pouvez vous référer à l’analyse précise d’un grand texte qui vient à l’appui de votre pensée, c’est Bocuse pour le correcteur.
Comme vous le constatez, rien que du bon sens.
Mais dans ce site on peut aller plus loin dans la compréhension de l’art de la dissertation et des autres formes de discours :
- Trouver le problème
- Construire le mouvement du devoir, l’ajuster au sujet comme un habit sur mesure:
- L’introduction:
- Opinion, objection, problème, plan, enjeu; une aide centrée sur l’introduction.
- L’argumentation:
- Une aide centrée sur l’argumentation.
- La transition:
- Une aide centrée sur la transition.
- La conclusion:
- Bilan + conséquence théorique ou pratique + élargissement.
- Une aide centrée vers la conclusion.
Par exemple, dans "philosopher" on nous explique l’art des sophistes et de leurs postulats de base (l’auditeur est le seul juge et responsable, aux antipodes de l’esprit de l’enseignement; mais enfin...) et aussi d’autres formes.
Un bon site d’initiation à la philosophie pratique, appliquée à une situation éducative courante : la dissertation.
Seule critique : on considère souvent le lecteur comme rompu au vocabulaire et aux subtilités de la philosophie et on n’explique pas nécessairement les définitions ou les références qui ont servi au texte.
Par exemple, on nous envoie une phrase comme «Ce sont des jugements de la forme S est P «, sans nous spécifier le sens de «S» ou de «P» ou encore des mots comme «tautologie» et «dialectique», sans leur définition toute proche. Ces mots ont le don de couper la communication avec le profane qui ne les utilise pour ainsi dire jamais et ne peut donc pas les manipuler spontanément sans aide.
N’ai-je rien compris ou ce site désire justement aider le profane et intéresser l’étudiant sensible à la philosophie? L’initiative Philagora est unique et exemplaire; mais on peut encore améliorer son accessibilité et son succès. En ces temps, nous avons plus que jamais besoin de philosophie appliquée.
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