Google ajoute une nouvelle corde à son arc
Google ajoute une nouvelle corde à son arc
Publié le 22 septembre 2008 Mis à jour le 22 septembre 2008
Un des principes de base de la justice est qu’on ne peut être juge et parti.
Quand l’administration publique est aussi l’administration de la justice, on devine qu’il peut y avoir problème. Ce n’est pas d’hier que les rois et empereurs se placent au dessus des lois.
Il aura fallu une coalition de barons anglais en 1215 pour contraindre le roi Jean-sans-Terre à se soumettre à La Grande Charte, qui allait devenir l’embryon du parlement. Ainsi le roi ne pouvait plus contraindre le peuple à volonté; il devait respecter ses propres lois.
Aujourd’hui, nous suivons toujours cette tradition et le contrôle de l’administration publique est normalement remis entre les mains d’organismes relevant directement du parlement ou de la justice, en principe indépendants du gouvernement.
Parallèllement, les médias se font également enquêteurs et peuvent ameuter une opinion publique volatile. Les effets sont souvent mitigés. On constate qu’il est généralement plus efficace et constructif d’utiliser la justice que de tenter de se faire justice soi-même, ne serait-ce que par média interposé.
Aussi, voici plusieurs ressources permettant de veiller à la qualité de l’administration publique.
D’abord,
Organisation non-gouvernementale avec des antennes dans plus de 80 pays, elle travaille activement à l’implantation de réformes visant la transparence et l’intégrité des administrations publiques, en plus de son rôle de témoin.
Également
Une formidable base de données et des dossiers pointus sur les acteurs corporatifs liés à la corruption publique. Transnationale.org touche les entreprises corrompues là où ça fait mal. La base de données est accessible sur abonnement seulement.
Ensuite, des bases légales sur lesquelles s’appuyer
Ensuite, les organismes de contrôle présents dans Internet
Également, d’autres ressources d’action anti-corruption :
Ces deux derniers organismes illustrent bien le problème de l’indépendance et de la difficulté de s’auto-discipliner. Peut-on avoir confiance en ces organismes quand des précédents comme Interpol impliquée dans le traffic de drogue et d’armes, la Banque mondiale, impliquée dans le traffic d’influence et autres organismes para-gouvernementaux qui malgré leurs bonnes intentions finissent par plier sous le poids des jeux politiques, des avantages personnels et du manque de contrôle et de supervision ?
Au moins l’intention est là.
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