Ayiti, the cost of life, est un jeu de rôle éducatif réalisé sous l’égide de l’Unicef : vous influez sur le destin d’une famille rurale de cinq enfants, vivant dans la pauvreté, dans un petit état des Caraïbes.
Les contraintes sont multiples : travail exténuant et mal payé, surexploitation des enfants, climat changeant, soins et nourriture hors de prix, école inabordable... Il faut prendre des décisions impossibles : envoyer ses enfants travailler dans les champs plutôt qu’à l’école, se passer de soins ou se priver de nourriture, etc.
Au bout de quelques tours, la famille comptera un ou deux morts. De faim, de maladie ou d’épuisement, c’est mécanique.
Plusieurs parcours du jeu sont possibles : santé, bonheur, éducation, argent.
Ayiti fait partie de ces jeux éducatifs (serious games) qui, tel Food Force, aident à confronter la réalité et trouver des solutions pour l’améliorer. Quand cela est possible.
Une autre simulation, car là il est impossible de gagner : 12 Septembre. Il s’agit d’une animation de la vue aérienne d’une ville du Moyen Orient. Dans cet espace déambulent deux catégories de personnages : les terroristes, très minoritaires, et les civils.
Pour se débarrasser des terroristes, on ne dispose que de missiles guidés par un viseur approximatif. Chaque projectile fait au moins autant de «dommages collatéraux» que de victimes chez les terroristes. Les civils prennent à leur tour les armes. Très vite, les terroristes deviennent plus nombreux que les habitants pacifiques.
12 Septembre nous apprend qu’il ne sert à rien de tirer...