En pratique, celà prendra toujours quelqu’un pour organiser l’information dont VOTRE institution a besoin. Si vous comptez sur la «communauté» et les volontaires pour le faire, non seulement vous risquez d’obtenir n’importe quoi, mais à des coûts beaucoup plus élevés et dans des conditions diverses, plus ou moins pratiques.
C’est l’intéressante démonstration qu’a effectué Lynn Scott Cochrane, directrice des bibliothèque à l’Université Denison dans cet article « If the Academic Library Ceased to Exist, Would We Have to Invent It?»
Du fait que beaucoup d’information est disponible gratuitement dans Internet, plusieurs institutions cessent de soutenir leurs bibliothèques et centres de documentation et s’appuient de plus en plus sur des services externes d’aggrégateurs et de fournisseurs d’informations.
Avec pour effet que souvent plusieurs individus d’une même entité s’abonnent à plein prix aux mêmes bases de données externes parce que les institutions sont incapables de coordonner les activités d’achats de chacune de leurs entités ni de profiter des réductions de volume ou des facilités de distribution de leur réseau.
Enfin, les archivistes disparaissent souvent avec les budgets des bibliothèques et l’institution se retrouve avec des tones d’archives classées euh, mais où et comment ?
Bref, les bibliothèques s’adaptent aux nouvelles réalités, mais leur rôle fondamental demeure de rendre la comnnaissance accessible.
Elles s’occupent de :
- se procurer le matériel édité, indépendamment de leur format, et de le rendre accessible aux usagers;
- d’identifier, préserver et gérer les collections d’originaux et les ressources produites localement et les rendre accessibles aux usagers.
À ne pas oublier quand vient le temps d’attribuer les budgets.
Pour l’article intégral : If the Academic Library Ceased to Exist, Would We Have to Invent It?
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