Le projet Aden est maintenant connu de nos lecteurs et de nombreux internautes. Cette action de la France vise la vulgarisation des Tic par le désenclavement. En effet, la démocratisation de l’accès aux TIC, principalement à Internet, repose sur la création de 60 centres d’accès public à Internet situés dans des zones enclavées, souvent rurales ou péri-urbaines, marquées par l’absence de connectivité ou par une connectivité inadéquate (trop chère, de mauvaise qualité).
Dans les 13 pays africains où il est implanté, le choix de créer les centres ADEN dans ces zones reflète le souci de ne pas concurrencer de manière déloyale les structures d’accès public à Internet existantes, souvent des cybercafés privés. Ces centres ont vocation à être gérés par des acteurs de la société civile : association, organisation non-gouvernementale, antenne universitaire, église, collectivité locale, station de radio
La République du Congo, un sous continent de 50 millions d’habitants, est un terrain fertile où l’action d’Aden représente un véritable salut. Quatre centres ont déjà été implantés, un à DELVO de Butembo, un autre à l’ UCG Butembo un troisème à Kimpese et un dernier à Kisangani .
Si ces centres constituent une grosse bouffée pour les nombreuses populations désireuses d’Internet, ils connaissent des problèmes constants comme la fourniture en énergie électrique, la fréquentation difficile due à la délocalisation vers les zones pérurbaines et la défaillance du matériel informatique (PC en panne) ou de divers accessoires (claviers, souris, onduleurs).
Un forum auquel a pris part Aden contribuera à présenter tous les problèmes de la jeunesse africaine à l’occasion de la Françafrique qui a lieu cette semaine à Cannes.
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