En début du mois, et même encore un peu plus tard, les carillons de la rentrée vont sonner. Les problèmes de la rentrée concernent moins les élèves que leurs parents. Ceux-là ont eu leurs examens, parfois il les ont ratés, ceux-ci se font du souci pour la rentrée et surtout pour les cartables et leurs contenus qui pèseront plus lourds que leurs futurs propiétaires. La télévision montre qu’en d’autres pays, l’Etat fait des heureux et octroient des euros aux parents d’élèves.
Ici, la scolarité grimpe malgré la gratuité de l’école primaire. La liste des livres dont les prix monte fait peur aux parents qui ont la fièvre dans les magasins à la vue des prix.
Les élèves, eux, continuent bonnement les vacances. Dans les grandes villes, les enquêtes des médias et de quelques chercheurs révèlent que les enfants passent le plus clair de leur temps dans les cybercafés où des prix promotionnels ont été bien "montés" pour maintenir les enfants.
La fréquentation des sites varie selon l’âge et les conditions de vie de chaque internaute. Ici, les sites ludiques, là, la course de véhicules et les bagarreurs en arts martiaux. Dans ce quartier résidentiel, les 10-12 ans sont concentrés sur
Les plus grands consultent déjà les disciplines de l’année scolaire prochaine. Ils ne cherchent plus la bourse dans les sites des ambassades, car, il est trop tard. L’Université n’ayant vraiment pas fermé, les étudiants calculent leur temps de connexion et visitent différents sites éducatifs. De tous ces sites, aucun n’est camerounais. Tous viennent de belgique et de France, de Grande Bretagne et du Canada, d’Australie ou d’Espagne.
Les sites locaux concernent l’administration, les maisons de commerce, l’église, quelques universités, et rien d’autre, on va faire comment alors, se plaignent les internautes qui aimeraient bien voir les choses de chez eux...
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