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Publié le 15 septembre 2006 Mis à jour le 15 septembre 2006

Bengladesh : la Bengladesh Open University, l’étoile montante de l’EAD

Le Bangladesh est célèbre dans certains domaines qui ont animé l’actualité internationale. Mais si ce pays que longe l’Inde a une histoire et une géographie riches, peu en connaissent l’évolution quant à l’éducation de son peuple. Ses 145 000 Km2 abritent une population de 150 millions d’âmes, qu’il faut éduquer, vu le rôle des étudiants dans la marche du pays.

Selon les écrits sur le pays, le gouvernement a rendu gratuites et obligatoires les huit premières années d’école. Les enfants vont généralement à l’école primaire de 6 à 11 ans et, au secondaire, de 11 à 18 ans. Le cycle secondaire se divise en deux étapes de cinq et deux ans. Bien que 32 000 établissements primaires et secondaires fonctionnent, au moins un tiers des enfants ne sont pas scolarisés. L’enseignement s’effectue en bengali et en anglais. L’enseignement supérieur est assez développé, du moins au nombre d’ universités du pays.

Très vite, l’Etat décide d’une éducation de masse et perçoit les avantages de l’EAD, notamment, une plus grande accessibilté, une plus grande souplesse pour les enseignants et les apprenants de toutes catégories professionnelles et sociales. Ce mode d’enseignement y renforce également l’unité nationale, la notion de nation et touche un plus grande nombre de personnes par les Tic. L’EAD allie enfin l’enseignement formel ou non et s’adapte aux besoins économiques du pays.

Comme ailleurs, l’EAD forme des agents en service sans les déplacer, offrant ainsi une éducation de masse et une démocratisation de l’éducation. Il promeut et augmente une éducation de qualité grâce aux équipements et elle se révèle efficace autant sinon même plus que l’enseignement traditionnel.

Depuis 1956, époque où se distribuent 200 radios pour l’école, le Bengladesh éprouve la nécessité de l’EAD. Il s’en suit alors, en 1962, la création de l’Audio-Visual Education Centre et, en 1978, la School Broadcasting Pilot Project devenue, en 1983, la National Institute of Educational Media and Technology (NIEMT). Vient, en 1985, la BIDE, Bangladesh Institute of Distance Education, dont le succès aboutit en 1992, avec l’aval du Parlement, à la création légale et effective, en 1999-2000, de la Bengladesh Open Uniersity.

La BOU est la seule université publique bengali offrant ce mode d’enseignement. Elle gère 12 centres, 7 établissements et 11 directions administratives pour faire bénéficier de ces avantages, y compris les Tic, à la masse. L’objectif est d’étendre à tous les niveaux d’enseignement, la connaissance et la science, dont l’utilisation des Tic, afin d’accroître la qualité de l’éducation. L’université vise, elle, l’extension de la science, par tous les moyens et à tous les niveaux, dans les domaines comme l’agriculture, les humanités, les sciences sociales, etc.

Aujourd’hui, la BOU compte 7085 inscrits, mais a formé 114 659 apprenants qui utilisent soit l’imprimé, soit la radio et la télévision, soit enfin les Tic en attendant l’arrivée imminente des GIS pour les télé et video conférences autorisant l’interaction avec les apprenants. On peut consulter un rapide résumé en anglais sur un site connexe, mais relativemnent vieux. Le centre multimédia offre déjà cependant toutes les facilités pour la production et la diffusion des matériels didactiques. Ce centre comporte les derniers équipements technologiques.

L’Open Universiy du Bengladesh étant fondamentalement technologique, tous ses établissements sont entièrement équipés d’ordinateurs et une fibre optique entre les clients et le serveur connecte les usagers conformément aux pratiques d’un centre d’EAD. Pour compléter la qualité d’enseignement attendue, l’accès et la baisse des coûts, la BOU vise à combiner le réseau terrestre et le satellite pour une meilleure offre de la formation à distance.

Les programmes de chaque établissement, les détails des offres sont à consulter patiemment dans le site de la BOU qu’il faut dépouiller rubrique par rubrique.

Le Bengladesh, par sa volonté de réduire l’analphabétisme développe ainsi des programmes de fàd pour un apprentissage tout au long de la vie. Mais les offres sont très peu connues de l’étranger et méritent pourtant un peu plus d’agressivité. Visant une certaine autonomie financière par des activités génératrices de ressources financières, la BOU souhaite, au regard de l’évolution technologique, une coopération riche, diversifiée et multiforme entre les nations dans le cadre de l’EAD.

Une dette particulière à Razzaque, Mosharraf H. Bhuiyan, Anwar Hossain, Syeda Afroza Begum et Begum Rumman qui m’ont gracieusement offert les informations sur la BOU.


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