« Campus numériques, universités virtuelles, et coetera » est le premier de deux numéros de Distances et savoirs, consacrés à l’étude d’évolutions récentes au sein des universités.
Des colloques et des séminaires analysent les enjeux qui accompagnent des créations aux appellations diverses. En France comme à l’international, les «campus numériques» ailleurs dénommés «universités virtuelles» ou encore «universités numériques» renvoient à des réalités aussi nombreuses qu’hétérogènes, où les technologies de l’information et de la communication (TIC) sont un des vecteurs de transformation de l’enseignement supérieur.
Au-delà de l’effet de mode indéniable qui a présidé à la généralisation de toutes ces expressions, peut-on discerner des projets politiques, pédagogiques ou organisationnels qui seraient communs à plusieurs pays ? Le glissement d’une expression à l’autre serait-il anodin, pur produit d’une novlangue internationale nourrie par le flou de notions largement décontextualisées ?
Que se passe-t-il, par exemple, six ans après le premier appel d’offres «campus numériques», en France ? Les projets qu’il a soutenus sont-ils déjà morts ou encore vivants ? Ce numéro relativise l’intérêt de cette question. D’autres opérations nationales ont pris le relais dont la recherche s’est encore peu emparée.
C’est donc de diversité que traite ce nouveau numéro de Distances & savoirs : diversité des intentions politiques à l’origine des programmes, diversité des stratégies d’action, diversité des processus de développement, diversité des questionnements et des approches scientifiques ; dans un premier temps en France, au Royaume Uni, en Norvège, et dans le cadre de la Francophonie.
Distances et savoirs, volume 4/1 : Renseignements, abonnements, contributions