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Publié le 29 mai 2006 Mis à jour le 29 mai 2006

Cameroun : développer les télécommunications pour éduquer les populations***

La journée était une journée ordinaire, bien qu’elle soit entièrement consacrée aux Télécommunications. L’école des Postes de Yaoundé a cependant connu une grande effervescence, en recevant le Ministre d’Etat en charge des Postes. Plusieurs activités ont ponctué cette journée pourtant riche en informations que le Ministre a dévoilées dans une mégalopole camerounaise.

En fait, ce sont les chiffres qui ont intéressé qui attend toujours la mise en place des télécentres promis il y a quelques temps par le Ministre. Ces structures devaient contribuer à faciliter l’école malgré la faiblesse et l’insuffisance des infrastructres de téléphone que les vandales ont d’ailleurs détruites, isolant une grande partie de la ville de Yaoundé. En effet, le Cameroun, qui abrite plus de 18 millions d’âmes, offre 120.000 lignes de téléphone fixe et environ 2 millions de lignes mobiles.

Des chiffres sur l’utilisation de l’Internet sont encore plus bas car, révèle le ministre, le Cameroun utilise 0,016 % par rapport au 0,7 % de l’Afrique subsaharienne. On sait que l’accès au téléphone est encore une véritable prouesse en dépit de l’arrivée des Chinois qui vulgarisent cet outil par des prix compétitifs.

L’école, dans cette bataille, n’a aucune place malgré les tentatives de l’enseignement supérieur à connecter les six universités d’Etat. L’acquisition d’un nom de domaine au Cameroun est aussi une curiosité, vu que, à ce jour, seul une centaine de noms indexés .cm sont disponibles alors que les besoins sont immenses. C’est pourquoi de nombreux opérateurs, nationaux ou étrangers, préfèrent obtenir des noms en .net ou .com ou .org qui coûtent 100 fois moins cher que celui de .cm. Le Cameroun a tout à perdre dans cette compétition.

Le Ministre le reconnaît vu qu’il souhaite voir le Cameroun intégrer la société du numérique. En réalité, la contribution des Tic sur le produit national brut (Pib) était de 33 % en 2003 contre 21 % en 1999/2000. La vétusté des outils, la cherté des connexions et la non utilisation de la fibre optique y sont pour quelque chose. D’où l’appel imminent de la technologie Sat3 et l’exploitation de la fibre optique.

Il faut tout de même signaler que les mesures tardent à venir depuis la création, en 2000, de l’Agence Nationale des technologies et de l’Information dont les attributions viennent d’être définies il y a seulement trois mois. Le souhait des populations demeure une vugarisation qui profite à tous, et surtout aux jeunes qui sont en manque d’écoles.


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