Il n’y a pas une école qui autoriserait un langage ordurier dans ses murs, la diffamation ou la provocation comme passe-temps dans la cour ou la promotion d’un concours de vandalisme à l’extérieur.
Avec la dissolution des barrières maintenant induite par internet, les responsabilités et les limites deviennent plus floues. Où se situe la limite entre le privé et le public ? Entre l’école et la sphère familiale, entre la société et l’individu ?
Si les nouvelles technologies ont remis beaucoup plus de pouvoir et de moyens entre les mains des étudiants, il va de soi qu’une responsabilité équivalente leur incombe. Comme entre 60 % et 80 % des étudiants ont un accès régulier à Internet, le phénomème n’est pas anodin.
Pour faire face à plusieurs dérives comme la diffamation de professeurs ou d’étudiants, au cyber-harcèlement, à la diffusion de photos prises par surprise par des téléphones portables, à la tricherie systématique ou à la promotion de comportements haineux, certaines écoles ont établi un protocole énonçant que les activités «extracurriculaires» de leurs étudiants dans Internet peuvent également être prises en compte dans l’évaluation de ceux-ci.
Il ne s’agirait pas de systématiquement surveiller les activités Internet des étudiants mais d’établir que, s’il y a plainte ou dépassement des bornes, des sanctions peuvent survenir.
En d’autres termes, on vit en société et Internet est un espace public, alors prenez vos responsabilités.
Pour l’article au complet : School District to Monitor Student Blogs
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