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Publié le 05 mai 2003 Mis à jour le 05 mai 2003

Eurobaromètre : ce que pensent les Européens de la formation tout au long de la vie. Intéressant.

L’enquête Eurobaromètre fait partie des actions de suivi de la communication présentée par la Commission en novembre 2001: "Réaliser un espace européen de l’éducation et de la formation tout au long de la vie".

L’enquête a été réalisée du 15 janvier au 28 février 2003, dans les 15 États membres, plus la Norvège et l’Islande. Sa réalisation a nécessité plus de 18 000 entretiens directs.

Principaux résultats

Dans leur vaste majorité (huit personnes sur dix), les citoyens considèrent que l’éducation et la formation tout au long de la vie poursuivent des objectifs à la fois économiques et sociaux. Elles aident les personnes à faire face aux changements et aux demandes du marché du travail, à prendre leur vie en main et à s’accomplir pleinement.

Cependant, même si presque tous les Européens estiment qu’ils peuvent lire, écrire et faire de l’arithmétique, ils sont moins sûrs d’eux lorsqu’ils s’agit de nouvelles compétences clés. Seuls 58 % des personnes interrogées ont déclaré savoir se servir d’un ordinateur.

La moitié d’entre elles n’est pas en mesure d’utiliser Internet.

60 % ne peuvent pas utiliser de langues étrangères.

Les Européens considèrent que l’éducation et la formation tout au long de la vie constituent un important outil de développement personnel et professionnel. Ils perçoivent un écart entre ce qu’ils savent et les compétences nécessaires pour s’épanouir dans l’Europe de la connaissance.

Néanmoins, à l’heure actuelle,

plus d’un tiers des citoyens européens en moyenne ne participe à aucune forme d’éducation ou de formation

, et un citoyen sur dix n’est pas désireux de le faire. Des problèmes de temps et d’argent sont souvent évoqués comme faisant obstacle à la poursuite de l’éducation et de la formation tout au long de la vie.

Les citoyens européens estiment que leurs expériences d’apprentissage sont plus profitables dans des contextes non formels

, par exemple lorsqu’ils s’adonnent à des activités à la maison, pendant leurs loisirs, ou encore lorsqu’ils apprennent de manière informelle au travail, dans des centres d’apprentissage locaux ou dans des bibliothèques.

Seuls 17 % des personnes interrogées ont évoqué les cadres d’apprentissage formels (écoles et établissements d’enseignement supérieur) parmi les lieux d’apprentissage récents et pertinents.

La mauvaise nouvelle c’est que ces mêmes personnes estiment que les modes d’apprentissage à distance et les expériences d’apprentissage à l’étranger (dans le cadre de programmes d’échange) font partie des contextes d’apprentissage les moins prisés.

Avant de mal prendre cette donnée, il convient évidemment de questionner l’idée qu’ont les gens de l’apprentissage à distance, eux qui à 50 % ne savent pas se servir d’Internet et n’ont vraisemblement pas idée de ce à quoi peut ressembler un cours en ligne interactif et en communauté d’intérêt.

Bref, on a encore beaucoup de clientèle potentielle et encore plus de gens à informer sur la formation à distance, l’image ascétique et asociale de la FAD est périmée; on a mieux à offrir «tout au long de sa vie» !

Pour l’article sur le site de la Communauté européenne


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