Faciliter l’accès aux Grandes Écoles de Commerce
La diversité des parcours et des milieux sociaux vient contrecarrer une croyance qui a la vie dure : le coût de ces parcours prestigieux n’est accessible qu’à une élite financière.
Publié le 26 septembre 2002 Mis à jour le 26 septembre 2002
La ville de Pointe Noire, au Congo Brazzaville abritera désormais le premier cycle de l’Institut Supérieur de Technologie (IST) d’Afrique Centrale. La rentrée a lieu le 21 octobre 2002. Toutes les conditions pédagogiques et matérielles sont réunies pour un démarrage effectif des cours théoriques et pratiques. Le référentiel choisi est celui du BTS français de maintenance industrielle.
Selon le journal congolais La semaine, la première promotion compte 24 étudiants originaires du Tchad, de la RCA, du Gabon et du Congo-Brazzaville. Trois enseignants français Arnaud Desjonqueres, Nicolas Dalmon et Jean Dominique Dumortier et un Camerounais Raymond Fongue pilotent l’établissement auquel ils devront apporter toute la crédibilité attendue pour l’expansion régionale de l’IST.
Le programme appliqué concerne la formation des techniciens supérieurs en maintenance industrielle et couvrira les domaines suivants : diesel, froid, bois métallurgie, agro-alimentaire, pétrole, travaux publics, packaging et grandes infrastructures.
Selon le nouveau directeur, les enseignements se répartissent en trois sous-ensembles. Le premier couvre 22 heures de technologies par semaine (génie électrique, automatique, mécanique et maintenance), le second concerne les sciences avec 9 heures hebdomadaires de mathématiques et de physique et, enfin, le troisième sous-ensemble comportera la formation générale de 7 heures par semaine de français, anglais et gestion.
Outre sa vocation technologique pour laquelle les étudiants africains s’expatrient, on estime qu’une valeur ajoutée de l’Ist de Pointe-Noire est la compétence de ses ressources humaines. En effet, l’Institut est soutenu par le réseau des Ist de France avec lesquels va s’opérer un programme d’échanges d’enseignants et peut-être, aussi, les travaux d’étudiants. Il y a donc possibilité de capitaliser les expériences suivant un échange d’informations. Grâce à ce réseau, l’Ist de Pointe-noire est assuré d’avoir un capital technologique, c’est-à-dire qu’il sera au courant des grandes et importantes découvertes et/ou mutations technologiques.
Au bout de deux ans, les étudiants sortis de l’Ist seront totalement aptes à répondre au besoin exprimé par le monde industriel. C’est-à-dire des techniciens supérieurs de terrain, dont le niveau de qualification a fait ses preuves, tout au moins dans les Icam et Ist de France, modèles sur lesquels les enseignements de l’Ist sont calqués.
Le Congo Brazzaville abritera par ailleurs une partie de l’Institut Catholique d’Afrique centrale. Preuve que ce pays s’ouvre à nouveau à la science universelle.
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