Formation continue en environnement numérique | Immersive Factory
Grâce aux nouvelles méthodes de formation continue mettant à profit les environnements numériques, les salariés apprennent autrement et efficacement.
Publié le 23 juillet 2006 Mis à jour le 21 octobre 2022
Les techniciens en rafolent, les graphistes l’adorent et les jeunes aussi; pour ces raisons les animations Flash et les sites entièrement montés avec cette technologie sont fréquents.
Outre la présentation vectorisée, qui s’adapte à la taille de l’écran sans perte de finesse, ses capacités multimédia et interactives et sa portabilité multiplate-forme sans faille, ses qualités ont de quoi plaire; cependant, ces même qualités ont leur contrepartie qui handicapent sérieusement son utilisation, dont :
Ces contraintes et plusieurs autres ont engendré un rejet massif de la formule en éducation. Cependant, certains éditeurs en ont en fait leur principal et presque seul format de diffusion. Leur choix s’explique.
La réponse des éditeurs
Le fait de ne pas pouvoir effectuer de copier coller et qu’il faille des connaissances techniques (et les codes sources) pour modifier le contenu facilite beaucoup la protection des droits et le contrôle de la diffusion des oeuvres. Pour un éditeur, la question a son importance. Sans compter les avantages pour eux du lien de dépendance avec le client et l’attrait graphique des productions.
Le fait que les procédés de navigation soient entièrement sous contrôle rend les productions particulièrement adaptés à une clientèle peu familère avec l’ordinateur ou qui ne désire pas de casser la tête, souvent les clients d’une entreprise ou ses travailleurs les moins qualifiés.
La réponse des institutions d’enseignement
Pour les institutions d’enseignement, le fait que la recherche et l’indexation du contenu ne soit pas possibles limite l’utilisation pédagogique aux contenus brefs et aux démonstrations intégrées dans des sites HTML qui eux sont indexables.
Le fait qu’il faille des connaissances techniques pour effectuer les modifications de contenu limite l’utilisation aux contenus pérennes, stables, comme des simulateurs de principes techniques ou mathématiques.
L’utilisation plus intensive du Flash leur demandera le maintient d’une équipe de concepteurs programmeurs et un encadrement des procédures de modification : le temps des techniciens est généralement coûteux.
Enfin, l’intégration des productions dans une plate-forme de gestion des démarches et des résultats des étudiants est suffisamment complexe pour limiter l’utilisation du Flash à des granules de contenu circonscrits.
En tant qu’institutions publiques et subventionnées par les taxes des citoyens, la protection des droits est un sujet moins sensible et on verra souvent les productions sous licence Creative Commons et apparentées.
Pour ces raisons, les institutions privilégient les objets d’apprentissage en Flash seulement dans un cadre de gestion plus souple et évitent le «tout Flash».
Flash - Le site officiel
Exemples d’éditeurs
Un argumentaire : Sites Flash : vingt-cinq raisons de dire non, de Patrick Murris
Mise à jour : Le Flash Player nécessaire pour visualiser les animations Flash a cessé d'être supporté le 31 décembre 2020.
HTML5 a planté le dernier clou du cercueil de Flash.
Accédez à des services exclusifs gratuitement
Inscrivez-vous et recevez nos infolettres en pédagogie et technologies éducatives
Vous pourrez aussi indexer vos ressources préférées et retrouver votre historique de consultation
M’abonner à l'infolettre