Comment harmoniser l’accès à la formation en réseaux ? Il existe des principes qu’il est bon de privilégier en éducation : la gratuité de l’accès, la compatibilité des échanges, l’autonomie intellectuelle, le refus des monopoles, pour un enseignement de qualité et en quantité suffisante, pour tous. Mais, nous voyons suite au récent Rassemblement international du Multimédia éducatif de Montréal, que le monde de l’enseignement fait de la résistance. Dans la pratique des technologies éducatives, les professeurs font confiance aux élèves. Le travail collaboratif responsabilise et encourage les échanges. Il faudrait aussi que les administrations fassent confiance aux professeurs pour leur permettre de s’organiser de manière adéquate. Outre les budgets, les règlementations qui encadrent le matériel scolaire et son utilisation sont toujours le principal frein au développement du multimédia éducatif. Espérer des productions multimédia de qualité en quantité pour les écoles passe par une compétence de mise en marché qu’il faudra acquérir. L’enseignement est donc contraint à opter préférentiellement pour le "royaume de la débrouille" et les initiatives d’enseignants et d’associations se multiplient. A quand une reconnaissance du bien-fondé de ces efforts ? Découvrez cette semaine 3 nouvelles plate-formes de gestion des connaissances : Forma-Club (France), Tiza y PC (Argentine) et Mimerdesk (Finlande) libre et ouverte; les 10 erreurs à éviter quand vous en achetez une; le compte-rendu du RIMA; comment définir l’interaction ou créer un espace public multimédia; FPL Area, solide référence en pratiques du libre; des logiciels éducatifs pour MacIntosh; des cours en évaluation immobilère et en graphisme; Hyperéthuse... Bonne semaine à tous, Martine JaudeauRédactrice en chef