Les éditeurs le savent : le format influence la lecture et l’utilisation; la présentation affecte la disposition mentale du lecteur et même son interprétation du contenu...
Ceci s’applique au monde de l’imprimé.
Au texte, ajoutez l’interactivité, l’hypertexte, les fils RSS, les publicités, les animations, le son, l’image, les vidéos, le téléchargement, le ruisselage (streaming), etc. et vous en arrivez à une soupe informative qui peut être succulente ou dégoûtante selon le soin que l’on prend à la présenter aux usagers finaux qui peuvent même être... des machines.
«Le traitement de la connaissance est le défi de la société du savoir qui émerge et la base du prochain bond économique ; les méthodes de ce traitement se développeront autour des procéduriers.» affirme Michel Cartier, professeur au Département des communications de l’Université du Québec à Montréal, et animateur d’un réseau de veille sur les technologies de l’information.
«Aujourd’hui, le défi n’est plus de produire des millions de pages d’information mais de leur donner un sens» ajoute-t-il, ce qu’il essaie de faire avec le procédurier pour le nouveau Web : comment intégrer des contenus pour une clientèle interactive.
Ce procédurier tente de définir la structure du contenu présent sur internet, sa scénarisation et sa mise à l’écran en un ensemble de recettes de base.
Ce travail intéressant pose bien la question, relève beaucoup de normes communément admises et livre une démarche structurée qui, à défaut d’être universelle ou éprouvée, offre tout de même une solution fonctionnelle et un modèle intéressant. Ce travail ira sûrement en évoluant.
Un procédurier pour le nouveau Web - Comment intégrer des contenus pour une clientèle interactive
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