Forgent Networks, d’Austin au Texas, soutient qu’un brevet appartenant à sa société et comprenant «un système de codage pour réduire la redondance» s’applique directement à la technique de compression utilisée dans la création d’images JPEG.
À l’origine, le brevet a été accordé à Compression Labs en 1986. Par la suite, la société Forgent en a fait l’acquisition. Cette dernière déclare qu’elle va maitenant chercher des revenus de permis auprès des compagnies utilisant le format JPEG «dans tous les domaines d’application», sauf auprès des seules compagnies de diffusion par satellite.
Le mois dernier, Forgent a signé une entente de permis avec Sony. Un porte-parole de Forgent a mentionné que la société est en pourparlers avec d’autres compagnies sans toutefois avancer de noms. Dans une déclaration publiée la semaine dernière, Forgent a annoncé que le brevet pourrait s’appliquer aux compagnies qui fabriquent «des appareils servant à comprimer, à stocker, à traiter, à imprimer ou à transmettre des images numériques».
Le plan pour les permis a semé l’inquiétude auprès de nombreuses personnes utilisant la technologie de l’imagerie numérique. «C’est un peu comme une épée de Damoclès au-dessus de nos têtes», avoue un photographe numérique amateur.