Chez les humains, particulièrement en Occident, un sujet tabou : la mort. Nous savons tous que nous allons mourir mais nous nous refusons de prévoir ce moment. Déjà parce que dans certains cas, cela est imprévisible et soudain. Dans les autres, nous préférons penser à un décès tranquille dans le sommeil ou confortablement installé avec un verre de champagne à la main. L’anthropologue Luce Des Aulniers s’est intéressée aux visions de la mort proposées au grand public.
Elle les catégorise en deux. D’abord, celles tragiques et violentes que l’on peut voir dans les guerres, les massacres, les accidents, les meurtres, etc. Et ensuite celles enjolivées où elles semblent douces, sereines et contrôlées. Cela va d’ailleurs avec les lois canadiennes permettant l’aide médicale à mourir, une réalité que la chercheuse ne dénonce pas. Elle remet en question ce mouvement social qui est majoritairement en accord avec ce principe. Serait-ce parce que nous avons si peur de l’imprévisibilité de la fin que nous voulons avoir le contrôle sur celle-ci?
Pour lire la suite
Illustration : Pexels de Pixabay
En savoir plus sur cette
ressource
Visiter uqam.ca
Voir plus de ressources de cette institution