Recherche : Des jeux vidéo intelligents
Éric Beaudry, professeur au Département d'informatique à l’UQAM, travaille à l'élaboration d’algorithmes capables d'enseigner par le jeu, en s'adaptant automatiquement aux forces et aux faiblesses du joueur.
Publié le 01 octobre 2019 Mis à jour le 01 octobre 2019
Longtemps, les experts ont dit que la prévalence d’autisme présentant une déficience intellectuelle était de 13 % à 84 % dans certains écrits. Aujourd’hui, ces chiffres seraient surestimés. De plus en plus de spécialistes étudiant l’autisme déclarent qu’il s’agirait plutôt d’un autre type d’intelligence.
Les troubles du spectre de l’autisme sont extrêmement variés, ce qui les rend plus difficiles à étudier, mais les retards cognitifs ne seraient pas si nombreux. En fait, un nombre étonnant d’autistes (10 %) auraient appris par eux-mêmes à lire avant d’aller à l’école. Cette intelligence atypique leur permettrait donc d’accomplir de hautes tâches cognitives. Or, le fonctionnement cérébral serait différent du reste de la population et ils auraient ainsi beaucoup plus de difficultés à communiquer, comprendre les émotions, etc. Des découvertes qui pourraient changer les approches didactiques auprès de ces élèves.
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