En plus de l’école, les parents inscrivent souvent leurs enfants dans différentes activités sportives ou culturelles. Le but étant de développer des passions qui leur serviront potentiellement dans leur vie ou simplement afin qu’ils pratiquent des compétences diverses. Certains se demandaient toutefois si les parents n’avaient pas une tendance à trop surcharger l’horaire de leur progéniture. Et surtout, est-ce que de s’exercer un instrument, par exemple, aide véritablement les enfants dans leur développement mental?
Le travail de thèse d’une étudiante effectué sur plus de 500 enfants de la région de Laval, au Québec, a permis de faire un portrait intéressant de l’impact de ces activités. Force est de constater que chez ceux qui en pratiquent une ou plus, les problèmes extériorisés (agressivité, anxiété, dépression) sont moindres. Peu importe le milieu socioculturel, cela serait bénéfique. Toutefois le manque d’activités du genre auprès des jeunes du primaire représente, selon elle, une problématique d’autant plus importante que l’école pourrait aider les élèves défavorisés à avoir plus facilement accès, par exemple, à des cours de piano ou autres. Quant à la question de la surcharge, elle n’existe pratiquement pas. Il ne faut simplement pas imposer un passe-temps aux enfants.
Pour lire la suite
Illustration : Vlad Vasnetsov de Pixabay
En savoir plus sur cette
ressource
Visiter uqam.ca
Voir plus de ressources de cette institution