Facebook, Linkedin, Myspace, Skype, MSN Messenger, GoogleTalk, Yahoo Messenger, Flicker, Ning, Twitter... certains noms reviennent plus souvent que d’autres. De nouveaux vont sûrement s’ajouter encore.
Ces outils de communication en réseau se font mettre eux-mêmes de plus souvent en réseau : des agrégateurs tels Digsby, Miranda ou Adium, permettent de savoir ce qui se passe sur la plupart d’entre eux et d’autres outils tel Ping.fm se chargent de signaler les changements à qui l’on voudra.
Choix des personnes
Tout ceci est bien beau, mais plusieurs personnes constatent que pour eux ces outils sont une véritable perte de temps.
Entre «L'omelette norvégienne au resto machin, c'est génial !» ou «T'as vu Esther ce matin ? Qu'est-ce qu'elle a comme humeur!» et «Regarde l’article http://tinyurl.com/cgmu9p c’est en plein le port-folio que tu cherches» ou «Twitter expliqué en détails dans le Financial Times: Sweet to tweet.. » il y a une marge, marge qui dépend essentiellement de la qualité et de la pertinence de vos réseaux.
Vous choisissez ceux que vous suivez et à partir de là d’autres choisiront de vous suivre, si vous êtes intéressant pour eux..
Certains de ces services permettent de contacter systématiquement tout votre carnet d’adresse. Ce qui peut parfois donner des résultats surprenants mais la plupart du temps, ça ne donnera rien du tout. Accepter n’importe qui dans votre réseau et vous voilà avec n’importe quoi.
Spontanément, les adolescents refusent totalement de mélanger famille et amis sur Facebook. Il est avisé de faire la même chose entre amis et travail ou école et amis.
Un réseau construit autour d’un intérêt
Ceux qui se servent le mieux de ces outils sociaux sont ceux qui les segmentent soigneusement selon les intérêts autour desquels se bâtissent les réseaux.
Le réseau des amis, celui de la famille, celui du travail, celui du hobby, du club de sport, de la politique, des arts, de ce que vous voudrez mais votre réseau vous procurera du plaisir et vous procurerez du plaisir à votre réseau dans la mesure où les messages sont pertinents pour eux et pour vous. On vous référera d’autant et mieux votre réseau grandira.
Ainsi, la valeur perçue des outils de communication sociaux dépend surtout de la qualité de votre réseau et du soin que vous aurez mis à le bâtir et à l’entretenir.
Et le privé ?
Marc L*** peut en témoigner : on a intérêt à multiplier ses identités selon ses réseaux et à les maintenir étanches. Whozat, Google ou 123People et même Archive.org peuvent en relever plus sur vous que vous ne le voudriez.
En fait, si vous voulez garder l’esprit tranquille, ne mettez rien qui devrait rester privé dans Internet. Avec un simple copier-coller, ce qui était privé peut devenir public.
Les professionnels délimitent précisément les usages qu’ils font des réseaux sociaux.
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