À une époque, seules Émilie du Châtelet et Marie Curie, par exemple, pouvaient figurer dans le panthéon des femmes ayant réussi à faire leur nom dans le milieu scientifique. Heureusement, depuis, les exemples féminins en science ne cessent de s’additionner. Une bonne chose mais cela ne veut pas dire qu’elles ont droit aux mêmes chances que leurs collègues masculins.
En effet, une professeure de la Faculté de médecine de l’université Laval avait rédigé et publié en 2017 une étude qui allait faire grand bruit. Holly Witteman montrait dans son travail qu’il existait un biais sexiste dans l’attribution de fonds à la recherche. Sur 24 000 demandes de subvention, le taux de succès des femmes était de quatre points de pourcentage plus bas que celui des hommes sur les programmes évaluant surtout la qualité du demandeur. Heureusement, ceux reposant sur celle du projet montraient des taux similaires. Néanmoins, le texte d’Holly Witteman a été un dur rappel du long chemin qu’il reste à faire pour que les femmes en sciences aient droit au même traitement que leurs comparses masculins.
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Illustration : Smithsonian Institution Alma Whiffen Barksdale (1916-1981) via photopin (license)
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