Faciliter l’accès aux Grandes Écoles de Commerce
La diversité des parcours et des milieux sociaux vient contrecarrer une croyance qui a la vie dure : le coût de ces parcours prestigieux n’est accessible qu’à une élite financière.
Publié le 15 mars 2010 Mis à jour le 15 mars 2010
Pour rendre un cours de géographie plus attrayant ou illustrer votre blogue, le site UMapper propose de créer gratuitement des cartes interactives, à partir de calques fournis ou de vos propres images.
Inscrit sur le site ou non, la réalisation de votre carte en Flash ne prend que quelques minutes. Cliquez sur « Start Mapping! » puis entrez les informations basiques : titre, description, format, libellés et autorisations (qui peut voir la carte ou la modifier en cas de travail collaboratif). UMapper vous propose ensuite de choisir un service de cartographie parmi Bing, Google, OpenStreetMap, CloudMade (standard ou Stamen) et Yahoo.
Une fois ces informations précisées, vous vous retrouvez devant l’éditeur de carte, tel un géographe en herbe. Centrez, zoomez sur le planisphère, choisissez un calque « carte », « image satellite » ou le mélange des deux ; tout se fait très intuitivement. Si vous souhaitez trouver rapidement un point, service, bâtiment ou ville, l’outil de recherche s’en charge.
Une fois la zone d’intérêt délimitée, il est temps d’ajouter des éléments sur votre carte. Sur la droite de l’écran sont répertoriés des outils (sélectionner, glisser, zoomer), objets (marqueurs, lignes, polygones, cercles, rectangles), médias (images et sons au format WAV ou MP3) et tracés d’itinéraires entre deux points. Vous avez également la possibilité d’importer des données.
A noter que les objets sont personnalisables (couleur, transparence, épaisseur des traits, logo, commentaire…) et que « vous devez double-cliquez sur le dernier point afin de finir le tracé de votre forme. Par la suite, les différents cercles qui sont visibles à chaque point de rupture vous permettent de redimensionner la figure comme bon vous semble » précise l’architecte Pierre Ehrlacher sur le blog Google XXL.
Rédigée en 2008, sa description n’est plus tout à fait à jour, la version de UMapper ayant évolué. Vous pouvez également trouver une aide en anglais sur le site de UMapper ou en français dans ce tutoriel.
Une fois votre travail achevé et sauvegardé, un clic sur « View map » et vous pouvez l’apprécier, le partager et l’intégrer à n’importe quelle page web (via l’URL ou le fichier KML). Il est aussi possible de redimensionner la carte ainsi que de l’intégrer à votre blog via le plugin Wordpress.
Voilà pour l’utilisation « basique » du logiciel. Mais il est possible d’aller plus loin. Cartes historiques, originales, géologiques, topographiques, voire « gazouillis » géolocalisés d’utilisateurs de Twitter ou encore jeu de fléchettes : « on imagine les applications possibles en géographie (analyse de cartes et de paysages), mais d'une manière générale, dans toutes les disciplines impliquant de l'analyse d'image » peut-on lire sur le blog de l’Agence de l’usage des TICE des Hauts-de-Seine.
Pour donner des exemples à ses utilisateurs, l’équipe d’UMapper tient un blog où elle propose régulièrement des cartes originales suivant les événements comme par exemple les Jeux Olympiques de Vancouver ou le séisme chilien. L’enseignant Jean-Marc Kiener liste également des idées de carte sur son blog « Voyages virtuels » précédemment décrit sur notre site.
Dépassant le cadre géographique, UMapper peut également servir aux professeurs d’art plastique. Il est en effet possible de télécharger n’importe quelle image (et donc une œuvre d’art) en lieu et place des fonds de carte proposés par défaut. Ainsi, Nadia Fenniri explique sur le blogue Google XXL comment convertir une simple image en une carte zoomable, pour peu qu’elle ait une résolution suffisante, un poids inférieur à 40 Mo et un format JPG, PNG ou GIF.
Le résultat : « l'immersion dans l'image est plus importante » indique l’Institut national de recherche pédagogique (INRP) dans un article consacré à Google Earth et l’enseignement de l’histoire des arts. UMapper « offre de nombreux avantages pour l'analyse d'œuvres géolocalisées, en particulier la perspective de croiser des documents de nature identique (une image dans l'image autour d'un thème commun par exemple) ou différents (allier image et sonorité) ».
Au-delà de la classe, cet outil peut également servir à une gestion urbaine participative, comme l’expliquent Boris Mericskay et Stéphane Roche, deux membres de l’Université de Laval dans un article clair et riche en références sur cette « néogéographie ».
Notes : Pour les développeurs, les codes de programmation de UMapper sont mis à disposition du public via une API (Application programming interface). Une version plus élaborée, et payante, du logiciel est également disponible. De plus, UMapper possède une page Facebook et un compte Twitter (@umapper).
Crédits photo : captures d’écran du site UMapper (images 1 et 3) et exemples d’utilisation sur le blog Voyage virtuel (image 2).
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