Technologies

Publié le 26 janvier 2009 Mis à jour le 26 janvier 2009

Représenter la ville autrement. Des projets inédits de cartographie

Quand on vous dit cartographie, il vous vient à l'esprit papier, crayon, tracés... A l'Université Concordia, et dans la filière électroacoustique, la cartographie s'entend aussi des sons. Des bruits de moteur, de la sirène d'une ambulance, du brouhaha du café, de la mélodie du vent, etc. Cela s'appelle une carte sonographique ou encore une carte sonore.

Carte sonographique

L'initiative de la réalisation de la première carte sonographique de Montréal (Canada) revient à l'Association des Étudiants en Électroacoustique de Concordia (CESSA). Le projet consiste à représenter cette ville par ses sons bruts à partir d'une carte géographique de Google Maps. Projet évolutif et continu, il permet le partage et l'addition de nouveaux fichiers sonores.

Des étudiants armés d'enregistreuses numériques collectionnent les sonorités urbaines qu'ils téléversent ensuite sur le site Web de la carte sonographique. « La carte sonographique, comme l'affirme ses initiateurs, est une façon efficace d’archiver des environnements sonores. Cet outil recueille des données qui puisent dans les différents domaines politique, artistique, culturel, historique et technologique ».

Cartographie olfactive

Le travail de la CESSA s'ajoute à celui du Magazine Urbania sur la même ville. En 2003, et dans le cadre de son deuxième numéro intitulé Odeur, ce journal a entrepris de cartographier Montréal par l'odorat. Faute de mieux à l'époque, il proposait de saisir, par l'entremise d'une carte, l'image olfactive de la ville par les mots : transpiration provenant des sweatshops, crottin de chevaux de courses, les papiers d'encens de l'Oratoire Saint Joseph, soufre lors des feux d'artifice au Vieux Port, vapeurs de pétrole des Raffineries...

Qu'elles soient olfactives ou sonores, ces cartographies poursuivent deux objectifs principaux à savoir : 1) permettre aux habitants de prendre conscience de ce qui les entoure, leur environnement et, 2) conserver les données de la ville pour la postérité et pour des usages futurs. A cet effet, le cyberespace est utilement mis à contribution.

Ces projets révolutionneront sûrement le monde de la cartographie s'ils prennent l'option du multimédia. Pour ce faire, elles doivent fusionner, faire intervenir des instantanés photographiques et, pourquoi pas, s'appuyer sur les technologies récentes, le Web 2.0 notamment.


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