Il suffit d’observer les passagers d’un bus ou les personnes qui font la file d’attente pour constater la fascination que des jeux sur appareil mobile comme Candy Crush exercent aujourd’hui. Cet intérêt ludique ne date pas d’hier. Dans l’Antiquité, Grecs et Romains plombaient déjà leurs dés d’argile pour mieux influencer le hasard. Et des jeux de table très anciens ont survécu à toutes les modes, comme le Bagh Chal, un divertissement originaire du Népal qui oppose des figurines de tigres et de chèvres.
Pour Madeleine Pastinelli, professeure au Département de sociologie, le jeu constitue un des fondements de la culture, un lieu où se développe le symbolisme, puisque dans toutes les sociétés, sans exception, on joue. Au fait, pourquoi? «Les chercheurs se posent depuis très longtemps la question de la fonction du jeu, remarque la chercheuse. Et s’il n’y avait pas de raison précise pour jouer? Et si le jeu faisait tout simplement partie de la nature humaine au même titre que le langage?»
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