Une tendance grandissante chez les chercheurs et les institutions dont ils font partie consiste à conserver les droits d’auteur sur les textes publiés dans les revues scientifiques plutôt que de les remettre à la publication comme c’est la coutume.
À compter du 1er octobre, le California Institute of Technology sera l’hôte d’une «discussion» sur réseau électronique d’une durée de trois mois portant sur ce thème.
«Il est devenu clair à mes yeux» déclare le doyen de cet Institut, Steven Koonin, «que les droits d’auteur sont un pivot. Si vous modifiez le système, les droits d’auteur permettront de faire le lien d’un ancien système vers la nouveauté».
Koonin mentionne qu’il aimerait que Caltech et les membres de ses facultés détiennent conjointement les droits d’auteur sur les textes issus de chercheurs oeuvrant à l’Institut et qu’ils puissent octroyer les autorisations de publication à certains éditeurs, sur une base limitée.
«Les éditeurs ont jusqu’à ce jour profité d’une «gratuité», c’est-à-dire les droits d’auteur». Les éditeurs ne sont pas enthousiastes face à ce projet et un vice-président chez Elsevier Science a déclaré qu’il a «de sérieuses réserves» quant à une politique universitaire obligeant les chercheurs à conserver leur droits d’auteur sur les textes publiés.
Voir plus d'articles de cet auteur