«Le message implicite des syllabus des cours moderne est que l’étudiant ne fera rien à moins d’être récompensé par des diplômes ou contraint par des menaces.
On a démontré de façon consistante que des environnements directifs réduisent l’intérêt des gens peu importe ce qu’ils font, même quand ils font des choses qui auraient été hautement motivantes dans d’autres contextes.(...)
Pour un professeur, faire des jugements prend du temps. Un syllabus rigide, infesté de règles et étanche peut paraître attirant à des administrateurs pour qui leur réponse préférée à toute situation est d’invoquer une règle. Mais pourquoi des professeurs voudraient d’un tel syllabus ?
La relation enseignant-étudiant en est une de mentorat. On devrait leur communiquer le plaisir et l’excitation de la vie intellectuelle. Qu’est-ce que ça dit de nous (les professeurs) si on s’appuie sur des règles et la contrainte pour forcer les étudiants à obéir ? Et qu’est ce qui nous fait croire que nous pouvons faire des règles pour faire face à n’importe quelle contingence ?»
Mano Singham, directeur du University Center for Innovation in Teaching and Education et professeur adjoint de physique à la Case Western Reserve University, présente son expérience dans l’accompagnement des étudiants sans syllabus, expérience qu’il mène avec succès depuis quatre ans.
Dans un contexte de collaboration à distance, il va de soi qu’une approche de ce type est plus près d’une pédagogie participative que le traditionnel syllabus.
Pour l’article complet : Death to the Syllabus!
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