Notre société dissocie souvent le jeu de l’apprentissage. Ainsi, jouer est perçu comme une activité peu productive, voire inutile, qui se mérite comme une récompense après un travail ayant demandé un effort important. L’engagement et le plaisir de jouer s’opposeraient à l’effort nécessaire pour apprendre. Cette vision dichotomique du jeu-plaisir et de l’apprentissage-effort ne tient pas compte de l’effort plaisant qu’il peut y avoir aussi bien dans le jeu que dans d’autres activités d’apprentissage. Et pourtant…
Dans une perspective de psychologie positive et d’humanisme, jouer est considéré comme l’une des meilleures stratégies d’apprentissage. Le jeu permet d’explorer et de comprendre un contexte de manière ludique sans prendre de risques réels. Nous pouvons jouer au Monopoly sans risquer nos finances personnelles ou jouer à Angry Birds sans faire de mal aux animaux.
Margarida Romero est professeure au Département d’études sur l’enseignement et l’apprentissage. Elle s’intéresse entre autres à l’apport des technologies éducatives dans le développement des compétences du 21e siècle: créativité, collaboration, résolution de problèmes, pensée informatique.
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